L’asbl Take off, soutenue par le Fonds Venture Philanthropy de la Fondation Roi Baudouin vient d’être élue « Coup de cœur ». Grâce à cela, elle obtient une aide financière supplémentaire et l’opportunité de mieux se faire connaître du grand public.
Ce coup de cœur, ce sont les clients et le personnel de BNP Paribas Private Banking qui l’ont eu. Chaque année, ils sont invités à élire l’association qui les a le plus touchés parmi toutes celles soutenues par le Fonds Venture Phulanthropy. Et cette année, c’est Take off qui a remporté le plus de voies. Cette association a pour but de « briser l’isolement d’enfants malades, hospitalisés ou soignés à domicile, en mettant à leur disposition le matériel informatique nécessaire pour pouvoir continuer à suivre les cours à distance, mais aussi pour rester en contact avec leurs condisciples ».
(Re)gain de notoriété
Grâce à cette sélection, l’asbl obtiendra non seulement un soutien financier supplémentaire, mais également diverses opportunités pour être mise en avant et tenter de se faire connaître un peu plus.
“Cette reconnaissance nous permet de créer encore plus de notoriété et d’aider davantage d’enfants. C’est pour cela que nous le faisons, les enfants malades ont également besoin de contacts avec leurs amis. Et ils sont souvent les plus motivés pour ne pas prendre du retard à l’école », a expliqué Francesco Amato, le président de l’association.
Soutien bienvenu
Ce coup de pouce, ou plutôt ce coup de cœur, l’asbl en avait bien besoin. En effet, même si elle est reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle ne vit pourtant que de dons et de volontariat. Grâce au soutien financier accordé, elle va pouvoir continuer à développer son organisation interne, sa communication et ses partenariats. Et bien sûr, elle pourra aider encore plus d’enfants malades.
À l’heure actuelle, Take off parvient à reconnecter près de 130 enfants malades par an en Belgique francophone. En 12 ans d’existence, ce sont donc 700 enfants qui ont ainsi pu être aidés.
Take off doit devenir obligatoire
Mais son président ne compte pas s’arrêter là. Il voudrait faire de Take off un « processus incontournable et accessible à tous ». Ce qui passe forcément par le vote d’un décret qui obligerait les écoles à accepter systématiquement la démarche au sein de leurs établissements. Une idée pas si farfelue quand on sait que du côté flamand, les activités de Bednet, équivalent néerlandophone de Take off, sont d’ores et déjà imposées aux écoles.
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