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Focus sur l’impact du Covid-19 sur la santé globale de l’enfant

Le 17 novembre, journée internationale de la prématurité, l’Association des infirmiers spécialisés en pédiatrie et néonatalogie (AISPN) a donné, en direct, une conférence en ligne ayant pour titre « L’impact du Covid-19 sur la santé de l’enfant ». Parmi les thèmes abordés : le testing chez les enfants, les conséquences du burn-out parental sur l’enfant, le vécu du confinement chez les enfants avec autisme, etc.

Six spécialistes d’horizons divers (pédiatres, pédopsychiatres, chercheurs…) sont intervenus pour permettre de mieux visualiser les conséquences de cette crise sur la santé des enfants.

L’enfant positif au Covid-19

Le Pr Marc Hainaut, Pédiatre et Chef de Clinique adjoint au CHU St-Pierre a abordé les aspects médicaux, la symptomatologie, le traitement, la prise en charge, le test… Il évoqua le fait que les enfants sont généralement asymptomatiques, qu’ils transmettent moins le virus, que les adolescents sont plus touchés que les enfants plus jeunes, que les risques – s’ils sont symptomatiques – sont les mêmes que pour la grippe (bien qu’il y ai eu des cas plus sévères, voire des décès) et finalement, que le port du masque n’est pas judicieux en dessous de 12 ans puisque ce dernier n’est efficace que s’il est correctement porté et non manipulé ; ce qui est compliqué à concevoir pour un jeune enfant.

Formation de testing Covid chez l’enfant

Lors de cette crise sanitaire, beaucoup de personnes ont dû, et doivent encore, subir un test naso-pharyngé. Pour venir en aide aux professionnels et étudiants en médecine, SimLabS, laboratoire d’apprentissage des métiers de la santé (ULB-HELB) a créé un simulateur de test afin de leur permettre de s’entraîner sur un « mannequin » plutôt que directement sur un patient. La formation, comme l’explique Marie Jacquet, infirmière pédiatrique et directrice du SimLabs, est aussi plus large puisqu’elle comprend la désinfection des mains, l’habillage, le déshabillage, le port du masque… En outre, une formation de testing du Covid chez l’enfant via des simulateurs adaptés est en cours de création. Bien que dans le cas des enfants, on le rappelle, le test ne doit pas être systématique.

Initiative Covid for kids

La professeur et docteur Alexandros Popotas, médecin en formation en pédiatrie à l’HUDERF a fait le point sur une récente initiative dont nous avions déjà parlé au sein d’un article et qui se nomme ‘Covid for Kids’. Ce projet éducatif qui explique le Covid aux enfants à l’aide de vidéos de type ‘C’est pas sorcier’, se développe et se renouvelle. Des doublages en néerlandais sont prévus pour bientôt, la section FAQ est mise à jour en fonction des questions qui parviennent aux pédiatres et enfin, l’idée de reprendre le même concept de site web pour vulgariser d’autres maladies est tout doucement en train de germer dans les esprits.

La parentalité en période de crise sanitaire

Dans la cadre de cette crise, il a également été question de confinement. Une étape compliquée autant pour les parents que pour les enfants et qui a eu des conséquences sur l’état psychologique de tous. Il y a notamment eu un boom du burn-out parental, qui a un impact direct sur l’enfant. Le Pr. Isabelle Roskam de l’UCL a expliqué que cela se déclare lorsque la balance entre les stresseurs et les ressources est déséquilibrée. Si le parent ressent trop de stress avec trop peu de joies ou d’apaisements et pendant trop longtemps, il atteint une forme d’épuisement parental qui crée une distanciation émotionnelle (parentalité froide) avec l’enfant. La mère ou le père fonctionne en pilote automatique et est au bout du rouleau. De ce fait là, l’enfant peut parfois subir de l’indifférence, de la négligence ou des violences. Le parent doit bien sûr se faire aider au plus vite afin qu’un professionnel l’aide à rééquilibrer sa balance et subir moins de stress (qui est doublé par rapport à un autre parent). En Belgique 200.000 parents, soit 7 à 8%, seraient concernés (l’un des plus haut taux du monde).

Étude : vécu du confinement par la personne avec autisme et sa famille

Marielle Weyland, logopède à la Fondation SUSA et doctorante au Centre de recherche ACTE UBL, a quant à elle dévoilé les résultats d’une enquête réalisée en mai dernier à propos du vécu du confinement par les enfants autistes. Les résultats issus des réponses de 209 répondants belges étaient plus ou moins ceux attendus. L’impact fut plus ou moins négatif selon que les familles habitaient dans un appartement ou une maison avec jardin, que les enfants aient un trouble hyperactif plus ou moins conséquent ou encore que les parents aient plus ou moins bénéficié de moments de répit. Ainsi, la moitié a vécu le confinement de façon très négative et l’autre moitié a été plus ou moins épargnée. Reste à savoir maintenant ce qu’il faut mettre en place pour aider ces familles particulièrement vulnérables…

Hausse des troubles anxieux

Et pour finir, Jean-Baptiste Claessens, Infirmier en chef du service de pédopsychiatrie au CHR Citadelle Liège, a fait un retour d’expérience sur le travail en unité de pédo-psychiatrie durant la crise sanitaire. Il a notamment évoqué la hausse des hospitalisations et le taux plus élevé de troubles du comportement et des troubles dépressifs, voire psychotiques, chez les jeunes.

Sofia Douieb

 

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Combattre, par l’humour, l’ignorance autour du handicap invisible des enfants

Se servir de l’humour pour démystifier le handicap invisible de sa fille de 3 ans, c’est le combat mené depuis le début de l’été par une maman comédienne. Grâce à ses vidéos humoristiques diffusées via les réseaux sociaux, Nathalie Van Tongelen veut mettre fin à l’ignorance que les gens ont sur le handicap invisible des enfants.

 

Présente sur les planches, sur le grand et le petit écran (Studio 100 TV), Nathalie Van Tongelen, comédienne et humoriste, n’avait jamais parlé ouvertement du handicap de sa fille de 3 ans. Mais un jour, elle en a eu assez des réflexions désobligeantes des passants sur son enfant et a décidé de tourner en dérision ces réflexions absurdes en les mettant en scène dans une vidéo qui a tout de suite fait le buzz sur internet.

« La réalité n’est pas toujours celle que l’on croit »

Ce petit clip d’à peine une minute intitulé « La réalité n’est pas toujours celle que l’on croit » confronte une maman avec son enfant de 3 ans dans une poussette et une passante lui faisant des réflexions du genre : « Oh qu’elle est mignonne ! » ; « Mais elle est grande pour être dans une poussette, non ? » ; « Elle ne sait pas marcher ? » ; « Et elle ne fait pas coucou non plus ? »… La maman, dépitée, fait alors demi tour en affichant, sur ses fesses, une feuille en papier sur laquelle est écrit : « Ma fille est handicapée ». La passante, voyant cela, se dit alors à elle même  :« Elle était mignonne pourtant… Et elle ne bavait même pas ! »

En légende de la vidéo visionnée plus de 4000 fois sur Instagram, Nathalie pousse un coup de gueule : « Alors OUI, je la trimballe en poussette, parfois je dérange, les couloirs sont trop petits, il y a des marches et beaucoup trop de monde. Elle ne répond pas aux passants, ne sait pas se lever de son siège… IMPOLIE? PARESSEUSE? MAL ÉDUQUÉE? Parfois, n’ayant pas le courage d’affronter certains regards, ou fatiguée de dire à tout le monde « pardon » en essayant de me faufiler avec notre charrette, je la porte dans mes bras avec mon sac, avec son sac et tout son dossier médical. Avec ses 16kg, elle se jette alors en arrière: je me pète le dos ou je la laisse tomber à terre? »

Lever enfin les tabous sur le handicap invisible

Par cet appel à l’aide teinté de dérisions, la jeune femme veut tout simplement libérer la parole et lever les tabous sur le handicap invisible. Elle souhaite sensibiliser le grand public à cette cause, mais toujours en les faisant rire. À la fin de la légende liée au petit clip, elle écrit : « Quand on sait, on réagit et pense différemment. Et ainsi, je pourrai enlever cette affiche de mon c.. »

Au sein d’une interview filmée accordée au Flair, elle déclare encore : « On peut oublier qu’il y a des gens qui ne nous entendent pas; qui ne voient pas correctement ; qui n’ont pas les mêmes émotions ou sensations… Ils n’ont pas la compétence, contrairement à nous, d’entrer en rapport avec l’autre. C’est essentiel de le savoir et de pouvoir réagir différemment face à ces handicaps ; ou au moins juste de se poser la question. On peut bien sûr être maladroit, mais il faut veiller à ne pas donner un jugement directement. » 

Le début d’une série de vidéos sur le sujet ?

Depuis ce buzz, Nathalie Van Tongelen, a encore diffusé une autre vidéo de type « test achat » dans laquelle elle dénigre ouvertement les jouets spécialisés bien trop chers pour ce qu’ils sont… Et c’est vraiment drôle. On s’attend donc à une série d’autres clips sur le sujet et qui auront toutes le même objectif : parler du handicap pour qu’il devienne la norme dans notre société. Et surtout en rire, pour le démystifier une bonne fois pour toute…

Sofia Douieb

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‘Covid for Kids’, le nouveau projet éducatif qui donne des réponses aux enfants

{Communiqué de presse de l’Huderf}

Covid for Kids est un projet éducatif de vulgarisation de la connaissance scientifique sur le Covid-19 à destination des enfants de 6 à 12 ans et plus. Son objectif ? Expliquer le fonctionnement du Coronavirus et les mécanismes du corps face à cette infection, de façon simple, imagée et amusante. 

Face à des patients parfois angoissés ou qui se posaient beaucoup de questions sur leur santé et celles de leurs parents, grands-parents…, un groupe de jeunes pédiatres de l’ULB et les pédiatres infectiologues de l’HUDERF ont mis au point une plateforme d’informations destinée à un public d’enfants.

Le projet Covid for Kids c’est :

  • Une vidéo explicative animée par une équipe de jeunes pédiatres
  • Un lexique des termes scientifiques pour tout bien comprendre
  • Une section questions fréquentes, alimentée par les questions des enfants et les réponses des pédiatres
  • Un chouette site internet covidforkids.info qui rassemble toutes ces ressources : une vraie boite à outils pour les enfants, les parents et les écoles !
  • Une dizaine d’enfants contributeurs et une équipe de 20 jeunes pédiatres de l’ULB et de pédiatres infectiologues motivés
  • Plusieurs centaines d’heures de travail, bricolages, recherches, tournage…

Des enfants demandeurs de réponses sur le Covid

« Durant le pic de l’épidémie, nous étions tous submergés d’informations sur le Covid-19, destinées à un public adulte. Nous avions le sentiment que les enfants étaient vraiment demandeurs d’informations et qu’ils ne trouvaient pas réponse à leurs questions, notamment car ce virus était nouveau », expliquent Alexandros Popotas et Gabrielle de Crombrugghe, pédiatres infectiologues à l’HUDERF.

Un site/outil éducatif ouvert au dialogue entre pros et enfants

Le projet Covid for Kids se veut éducatif : il pourra par exemple être utilisé dans les écoles, pour les classes des 6-12 ans. Le site internet covidforkids.info ouvre aussi la porte vers plus d’interactions, avec un bouton ‘contact’ qui permettra de continuer à recevoir les questions/suggestions des enfants, des parents, des professeurs… pour continuer à alimenter le site.

« L’éducation à la santé est une notion importante en pédiatrie. En rendant accessible la connaissance scientifique actuelle, nous espérons contribuer à outiller les adultes et à stimuler la curiosité scientifique des enfants », concluent les instigateurs du projet.

 

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Covid-19 : une rentrée des classes pour tous le 1er septembre ?

« C’est un petit peu tôt pour savoir ce qui va se passer en septembre ; quel type de rentrée nous aurons en Belgique. Encore un peu de patience avant d’y voir un peu plus clair. » Voici les mots prononcé ce lundi par Antoine Isieux, porte-parole interfédéral de Sciensano, lors de la dernière conférence de presse du Centre de Crise. En réaction à ces mots, et pour anticiper les décisions du prochain conseil de sécurité, la Task Force pédiatrique vient de publier une lettre ouverte dans laquelle elle plaide pour un « retour à l’école de tous les enfants à temps plein le 1er septembre ». 

À trois semaines de la rentrée des classes, il serait en effet rassurant de savoir ce qu’il en est. D’un côté, les ministres de l’Éducation Caroline Désir pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, Ben Weyts pour la Flandre et Harald Mollers, ministre de la Formation de la Communauté germanophone de Belgique, affirmaient, en juin dernier, que les moins de 12 ans reprendront l’école en septembre « quoi qu’il arrive ». Et ce afin de « garantir le droit à l’éducation ». Mais d’un autre côté, les contaminations à la hausse n’ont de cesse d’inquiéter les autorités qui remettent le débat sur la table. Et autour de ces discussions endiablées, les pédiatres et les défenseurs des droits de l’enfant prônent, pour leur développement et leur bien-être, le maintien primordial des enfants en collectivité. 

Non, l’école n’est pas un endroit dangereux

Dans sa lettre ouverte diffusée sur la nouvelle plateforme JOY, la Task Force pédiatrique, constituée met le doit sur un point essentiel : « Sans le vouloir, notre société a permis aux enfants de notre pays de douter du sens et de l’importance de l’enseignement. Éloigner ainsi les enfants des écoles suggérait en outre qu’elles constituaient des endroits dangereux, une idée totalement fausse que nous devons très rapidement corriger. » Elle ajoute ensuite :

« L’enseignement obligatoire et le droit à l’éducation doivent être appliqués. Le faire à 50% et même à 80% n’est PAS suffisant. L’enseignement à distance n’est PAS suffisant. Les écoles doivent recevoir les moyens, tant logistiques qu’humains, pour permettre une totale réouverture et offrir une éducation à plein temps à TOUS les enfants. »

« Aucune raison médicale pour empêcher la réouverture des écoles »

Ce que les études ont confirmé depuis le début de la pandémie est que les enfants (du moins ceux de moins de 12 ans) risquent peu de tomber gravement malades du Covid-19, et sont probablement moins susceptibles d’être contaminés. En revanche, on sait peu de choses de leur contagiosité s’ils contractent le virus sans pour autant en ressentir les symptômes. Toujours est-il que d’affirmer, comme l’a fait Donald Trump, que les enfants seraient naturellement « immunisés » est tout bonnement de la désinformation.

La Task Force pédiatrique rassure également sur ce point : « Les camps de jeunes organisés cet été peuvent jouer le rôle d’exemple. Grâce à une approche réfléchie, on n’a déploré qu’un nombre limité d’infections et, jusqu’à présent, aucun foyer majeur n’a été observé. Grâce à de nombreuses recherches scientifiques et épidémiologiques, on sait que les risques pour la santé des enfants et des adolescents sont minimes et que la transmission du Covid-19 est limitée. Les pédiatres représentés au sein de la Belgian Pediatric Covid-19 Task Force ne voient donc aucune raison médicale pour empêcher une complète réouverture des écoles. »

De l’importance de respecter les droits fondamentaux de l’enfant

Le Délégué général aux droits de l’enfant et Badje, soutenus par la COCOF et la ministre des droits de l’enfant du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, estiment qu’il vaut mieux « prévenir que guérir ». Ils veulent dire par là qu’« il est illusoire de penser que l’école se fera en septembre 2020 comme en 2019. Nous devons imaginer la coordination des moyens et des besoins pour éviter à nos enfants de subir la covid19 et ses conséquences désastreuses sur leur vie quotidienne et leurs droits. »  Ainsi, ils proposent notamment d’anticiper la rentrée scolaire de septembre en travaillant au maillage et à la mobilisation des acteurs éducatifs et sociaux autour des lieux de vie des enfants et des jeunes. Une proposition parmi d’autres détaillées dans un communiqué de presse tout juste publié. 

Ce respect fondamental des droits de l’enfant est aussi l’objectif poursuivi par la nouvelle plateforme JOY dont Hospichild vous parlait la semaine dernière –  « Joy », nouveau site web officiel autour du Covid-19 et du bien-être de l’enfant – et qui est justement gérée, entre autre par la Task Force pédiatrique.

Les mesures à mettre en place pour une rentrée sûre

Bien sûr, cette rentrée sera différente des autres années. Il faudra prendre des mesures circonstancielles. Propositions de la Task Force : « Soutenir totalement les écoles pour rendre la scolarité sûre grâce à des règles de sécurité réalistes, sensées et claires. Des mesures excessives ou inefficaces empêcheront de nombreuses écoles de respecter les consignes de façon pratique et donc de rouvrir.

La Task Force propose donc d’appliquer deux mesures générales d’hygiène sur le groupe cible et dans le contexte scolaire:

  • Pas de distanciation minimale de 1,5 m entre élèves à l’intérieur des classes et dans leur « bulle de classe » (mais bien entre élèves et adultes et entre adultes)
  • Utilisation rationnelle du masque buccal pour les plus grands (+12 ans) telle que généralement recommandée (par exemple lorsqu’on n’est pas dans la bulle de sa classe ou de son année, comme lors de l’arrivée à l’école ou de déplacements dans les couloirs). »

Covid-19 : enquête de l’Huderf et Erasme sur l’état émotionnel des enfants

À l’aube des phases 4 et 5 du déconfinement, l’Hôpital des Enfants et l’Hôpital Erasme, en collaboration avec l’ULB, s’intéressent à l’état émotionnel des enfants et adolescents de 8 à 17 ans durant cette période de crise liée au Covid-19. Ils proposent de répondre à quelques questionnaires psychologiques.

Cette étude munie de questions destinées tantôt aux parents, tantôt aux enfants, a été approuvée par le comité d’éthique Erasme-ULB et le comité d’éthique de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Les données recueillies lors de cette enquête, qui prend de 15 à 30 minutes, sont confidentielles et l’anonymat est garanti.

« Notre objectif premier est d’évaluer l’état émotionnel des enfants/ados en cette période de déconfinement et ensuite à la rentrée scolaire de septembre. Nous voudrions par ailleurs comparer le vécu des enfants tout venant avec celui des enfants du personnel hospitalier », explique Isabelle Lambotte, psychothérapeute infanto-juvénile et responsable de l’unité de psychologie de l’Huderf.

 

Accéder à l’enquête sur l’état émotionnel des enfants et adolescents durant la période Covid-19