Santé mentale : un blog pour déstigmatiser les maladies psychiques

« Epsyblog », c’est le nom d’un blog tout juste lancé par l’asbl Epsylon (réseau de soins psychiatriques). Une initiative qui vise a déstigmatiser, expliquer et décrypter la santé mentale et qui a pour objectif de rééduquer et prévenir les publics sur les stéréotypes entourant les maladies psychiques.

Sur ce nouveau site web, on peut notamment lire : « Epsyblog a pour objectif de partager des conseils pratiques et utiles pour mieux comprendre les troubles psychiques, aborde des sujets de fond et informe sur le monde de la psychiatrie. »

Déstigmatisons les maladies psychiques

Au sein du tout premier article publié dans la rubrique « déstygmatiser » de cette nouvelle plateforme – intitulé ‘À bout des tabous’ – Epsylon rappelle le chiffre clé d’une personne sur dix souffrant d’un trouble mental. Selon l’asbl, il est temps de « Dire non aux discriminations » et de « combattre les préjugés qui mènent à la stigmatisation » de ces personnes et leurs maladies psychiques. Son dernier conseil : « Résistez et impliquez-vous » en faisant comprendre au monde qu’il se fourvoie totalement sur le sujet.

Ce qu’il faut entendre par santé mentale

En cette période particulière anxiogène, la question de la santé mentale a pris une importance toute particulière dans les foyers. Mais sait-on exactement ce que cela comprend ? Selon Epsylon, « elle ne se réduit pas à l’absence de trouble psychiatrique, mais englobe plus fondamentalement une certaine qualité de vie intérieure, relationnelle et sociale, propre à chaque individu et à son contexte. » Elle concerne donc bien plus de monde que ce que l’on croit.

Le réseau Epsylon en bref

Pour rappel, l’asbl Epsylon est le nouveau (2015) réseau de soins psychiatriques qui englobe les activités des asbl La Ramée et Fond’Roy. Pour ce qui est des adolescents de 12 à 20 ans, le réseau dispose d’un internat thérapeutique appelé AREA +. La Clinique La Ramée hospitalise également des ados. Les autres unités du groupe ne sont destinées qu’aux adultes.

Sofia Douieb

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