Initiatives

Génération 2019, génération sans tabac ?

Et si tous les enfants nés en 2019 ne commençaient jamais à fumer ? Le souhait peut sembler fou et irréalisable, mais les associations à la base de l’initiative « Générations sans tabac » (Kom op tegen Kanker, la Fondation contre le Cancer et la Ligue Cardiologique Belge) ont quand même envie d’y croire.

Pour y parvenir, il faut d’abord faire en sorte que tous les endroits que fréquenteront ces enfants, du plus jeune âge à l’âge adulte, soient débarrassés de la cigarette. Car actuellement, la chose est encore bien trop banalisée. Et on le sait tous, les enfants et les jeunes imitent les comportements de leurs aînés, même s’il s’agit de fumer.

Alors il faut agir. Maintenant.

Oui, mais comment ?

« Ensemble, en transformant autant de sites possibles en un environnement sans tabac, nous protégeons ainsi la santé de chaque enfant et de chaque adolescent », est-il inscrit sur le site web generationsanstabac.be.

L’idée de l’initiative est donc d’inciter un maximum de lieux, régulièrement fréquentés par les jeunes ou les enfants, à abandonner complètement le tabac. C’est-à-dire que dans des endroits tels que les hôpitaux, les pleines de jeux, les magasins, les associations… qui acceptent d’adopter ce nouveau label, il ne sera plus jamais question de cigarette ; sous aucune forme.

Les initiatives se multiplient

Depuis le lancement de « Générations sans tabac », il y a quelques mois de cela, de nombreuses initiatives partout en Belgique ont déjà émis la volonté d’adopter le label. Ce dernier peut se décliner sous différents slogans comme par exemple : « Ici, je joue dans un environnement sans tabac », « Ici, je découvre un monde sans tabac », « Ici, j’apprends dans un environnement sans tabac »…

Ce label peut également avoir deux statuts différents ; soit la démarche d’éliminer le tabac est en cours, soit le but est déjà atteint.

Prendre part à l’expérience

Si votre organisation est déjà sans tabac, n’hésitez pas à demander le label pour le faire savoir au monde entier.

Si, en revanche, vous êtes plutôt au début du parcours, pas de souci ; vous pouvez faire parvenir une vidéo à « Générations sans tabac » pour expliquer votre initiative et votre volonté de faire disparaître la cigarette.

Et enfin, si vous souhaitez simplement soutenir la démarche, il y a plein de choses à faire : aider à diffuser le message (en demandant des affiches, en partageant l’info sur les réseaux sociaux…), convaincre un endroit fréquenté par des enfants de devenir un environnement sans tabac ou simplement ne plus fumer en présence de jeunes.

→ Intéressés ? Suivez ce lien : www.generationssanstabac.be

TRI-angles, nouveau projet d’accompagnement des fratries

Nouveau venu dans l’offre d’accompagnement des frères et sœurs d’enfants malades. Le projet TRI-angles, actif aussi bien à Bruxelles qu’en Wallonie, se met à l’écoute des fratries et leur propose un espace convivial et bienveillant en dehors de l’hôpital.

Après Fratriha, Casa Clara, Mes mains pour toi, Groupe Fratrie de l’Huderf… TRI-angles est le nouveau projet d’accompagnement des fratries d’un enfant malade. Porté par Sonja Develter, ancienne infirmière pédiatrique de liaison, il a pour mission d’« offrir aux frères et sœurs d’un enfant malade un espace convivial et bienveillant en dehors de l’hôpital, où accueillir, exprimer et partager leur vécu pendant le suivi curatif, palliatif ou, le cas échéant, après le décès de leur frère/sœur ».

Types d’accompagnements

Deux types d’accompagnement y sont proposés :

  • Accompagnement en groupe : constituée de professionnels de la santé, l’équipe de TRI-angles collabore avec des artistes et propose des activités invitant à un retour à soi et à une ouverture à l’autre. Ces activités favorisent l’expression des émotions et offrent des outils aux enfants afin de soutenir leurs propres ressources, pour les accompagner au mieux dans cette traversée.
  • Accompagnement individuel : outre ces temps de rencontre en groupe, l’équipe offre également aux enfants la possibilité d’être accompagnés individuellement. ​

Qui peut faire appel à TRI- angles ?

  • Parents
  • Soignants intra & extra-hospitaliers : médecin traitant, pédiatre, psychologue, infirmier/ère et autres paramédicaux.
  • Plates-formes soins palliatifs
  • Maisons de répit & autres associations
  • Corps enseignants + Centres PMS

Prix

Pour les activités en groupe, l’inscription s’élève à 8€ par enfant et 4€ par enfant supplémentaire d’une même famille.

Les séances individuelles sont, quant à elles, au prix de 60€/heure.

Contact

info@tri-angles.net
+32 (0)60 61 69 33 – Véronique WATTE
(À contacter le mercredi de 9h à 11h et le jeudi de 19h à 21h)

 

→ Plus d’informations sur le site web du projet TRI-angles 

Les pédiatres belges en justice pour donner un visage aux bébés

Les pédiatres belges (au travers de l’Académie de Pédiatrie et des associations qui la composent) continuent leur mobilisation contre la nouvelle loi sur le financement des soins « à basse variabilité » initiée par la ministre de la Santé Maggie De Block. Ils viennent de décider, conjointement avec l’ABSyM (Association Belge des Syndicats Médicaux), d’introduire deux recours : l’un au conseil constitutionnel contre la loi du 19/07/2018 au motif de discrimination du nouveau-né, et un autre au conseil d’état contre les arrêtés d’application du 02/12/2018. 

Photo : Wavemakers

 

Malgré leur lutte, leur manifestation et leur pétition, l’Académie belge de Pédiatrie et ses différentes composantes représentant le monde pédiatrique belge (GBPF, GBS, SBP, VVK et conseil des chefs de départements de pédiatrie universitaire) n’ont pas pu empêcher l’exécution de la loi sur le financement des soins « à basse variabilité ».

Campagne « Donnez-nous un visage »

Pour rappel, le 13 décembre 2018, l’Académie belge de Pédiatrie lançait une pétition portée par la campagne « Donnez-nous un visage ». Cette dernière entendait défendre les droits des nouveaux-nés à être considérés comme des individus à part entière ; et non pas uniquement comme des « appendices » de leurs mamans. Et pour ce faire, ils voulaient empêcher la nouvelle loi initiée par Maggie De Block d’entrer en vigueur.

Nouvelle loi en vigueur

En effet, depuis le 1er janvier 2019, un paiement forfaitaire est d’application sur certaines prestations dites à « basse variabilité » (pour lesquelles il n’y a pas de complication). Un nouveau financement qui pose surtout problème au moment d’un accouchement, car la mère et l’enfant partage le même forfait. Ce qui veut dire que les éventuelles complications d’un nouveau-né ne sont pas prises en charge puisque ce dernier est assimilé à sa mère et n’a donc pas encore une identité propre. Pour les pédiatres belges, il s’agit là de discrimination. 

La mobilisation continue

Leurs revendications n’ont pas été entendues et ils n’ont donc pas d’autre choix que de saisir la justice. Conjointement avec l’ABSyM, ils vont donc introduire des recours contre cette loi au motif de discrimination du nouveau-né. 

Pour signer la pétition toujours en cours : c’est par ici !

 

 

 

Avis aux pédiatres : comment mieux prévenir les blessures involontaires sur mineurs ?

La Confédération Européenne de Pédiatrie Ambulatoire – European confederation of primary care paediatricians (CEPA-ECPCP) vient de mettre en ligne un questionnaire (en anglais) destiné aux pédiatres ambulatoires provenant de tout pays européen et dont le titre est : « Role of Primary Care Paediatrician in child unintentional injury prevention in the European Union ».

L’objectif de cette étude est de mieux prévenir les blessures non intentionnelles sur les enfants ou les adolescents et ainsi diminuer la mortalité des mineurs victimes de ces accidents involontaires. Car, selon l’association, ils sont encore bien trop nombreux.

C’est pour cela que l’ECPCP, qui promeut les règles de bonne pratique clinique en pédiatrie ambulatoire et qui se place comme interlocuteur référent sur le sujet auprès des instances administratives nationales, européennes et internationales, a voulu faire appel à l’expérience et aux connaissances des pédiatres qui travaillent au sein des hôpitaux européens.

Le questionnaire comporte 25 questions et prend à peu près 8 minutes. Il est uniquement en anglais.

→ Répondre au questionnaire : ici

Pour toutes questions concernant l’enquête, vous pouvez contacter le Dr Moretto Marilena par e-mail : m.moretto@skynet.be

L’HUDERF rappelle l’importance de l’identito-vigilance

Au sein d’un article publié sur son blog, l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola (HUDERF) rappelle à quel point l’identito-vigilance est importante pour la sécurité des enfants. 

Lorsqu’un enfant intègre l’hôpital, la toute première chose qui lui sera « infligée » est le port obligatoire d’un bracelet d’identification. Ce dernier est en fait une mini fiche d’identité qui permettra au personnel soignant de chaque fois vérifier que le bon traitement soit administré au bon patient. Un procédé indispensable pour assurer une sécurité optimale à l’hôpital.

Parents et enfants peuvent collaborer

Afin de sensibiliser aussi bien les enfants que les parents à la problématique de l’identito-vigilance en milieu hospitalier, l’Huderf a récemment créé des infographies ludiques expliquant comment collaborer avec l’hôpital.

Les parents sont invités à :

  • Vérifier les données du bracelet de l’enfant
  • Ne jamais enlever le bracelet avant la sortie
  • Aider le personnel soignant à chaque contrôle d’identification de l’enfant
  • Au moindre doute, faire contrôler le nom de l’enfant
  • Ne pas hésiter à demander des explications en cas de doute
  • Demander un nouveau bracelet si le premier est illisible ou détérioré

L’enfant quant à lui peut être incité à chanter son nom, à l’épeler, à le dessiner… Ceci afin de pouvoir lui-même s’identifier lorsque le parent n’est pas présent par exemple.

 

→ Pour aller plus loin sur l’identito-vigilance en milieu hospitalier, consultez le guide du SPF Santé publique : ici