Initiatives

Achetez une chouette casquette pour lutter contre le cancer des enfants

Depuis le 25 avril, l’association néerlandophone ‘Kom op tegen Kanker’, en collaboration avec la chaîne Ketnet, vous permet d’acheter une chouette casquette que vous pouvez personnaliser. Cette action permet à la fois de soutenir financièrement la lutte contre le cancer des enfants et aussi de mettre en avant le sujet au sein de la société.

© Sofia Douieb

 

Vendue au prix de 8 euros dans tous les Colruyt, DreamLand, Bio-Planet, OKay, Spar, JBC et Standaard Boekhandel… cette casquette est accompagnée, dans le pack, d’un marqueur spécial pour pouvoir écrire directement dessus. Ce qui en fait une casquette personnalisable à l’envi.

Une casquette pour la bonne cause

Bien sûr, l’importance de cette action ne se situe pas dans le fait de posséder une nouvelle casquette, mais bien que cette dernière profite à la bonne cause. Dans ce cas-ci, il s’agit de soutenir l’association ‘Kom op tegen Kanker’ qui veut notamment organiser des camps de vacances pour ces enfants ou lancer d’autres initiatives qui leur permettront d’oublier momentanément leur cancer.

De l’importance d’aborder le sujet du cancer des enfants

Pour rappel, chaque jour en Belgique, 193 enfants apprennent qu’ils ont un cancer. L’idée de cette action est donc aussi de mettre en avant le sujet du cancer des enfants au sein des médias (Ketnet), ainsi que de prendre le prétexte de la casquette pour parler de ça aux enfants au sein des écoles ou même en famille. De plus, l’association a également décidé de fournir gratuitement aux écoles des pack éducatifs sur ce thème.

21 mai : « Petnetdag »

L’apothéose de la campagne aura lieu le 21 mai. Ce jour-là, tous les enfants sont invités à porter leur casquette à l’école. Sur la chaîne Ketnet, qui s’appellera Petnet pour une journée, le sujet des enfants avec le cancer sera à l’honneur. Notez déjà la date dans votre agenda !

Sofia Douieb

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Familles d’accueil : « Malgré son handicap, Cap de l’accueillir chez vous ? »

L’asbl La Vague a lancé, jusqu’au 17 mai, une nouvelle campagne de recherche de familles d’accueil pour les enfants (ou adultes) en situation de handicap. Son slogan : « Malgré son handicap, Cap de l’accueillir chez vous ? »

Les affiches sont d’ores et déjà visibles dans les métros bruxellois, dans toutes les maisons médicales de la Fédération, ainsi que dans les hôpitaux et mutualités participants. 

Être famille d’accueil, c’est quoi ?

Selon la définition de l’asbl La Vague« Devenir famille d’accueil, c’est partager le quotidien de l’enfant ou de l’adulte, l’aimer, l’aider à grandir et à devenir plus autonome. Seul ou en couple, avec ou sans enfant, en maison ou appartement (…), peu importe. »

« L’accueil familial est une bonne alternative pour certains »

L’objectif de la campagne est de permettre à des enfants handicapés de pouvoir enfin trouver une famille qui s’occuperait d’eux à plein temps ou de façon plus espacée grâce aux parrainages. Sur le site de La Vague, on peut notamment lire :« Beaucoup d’enfants ne peuvent grandir avec leurs parents car ceux-ci ont des difficultés psychosociales, intellectuelles, des problèmes d’assuétudes, de précarité… Les enfants sont alors accueillis en institution et l’accueil familial peut être une bonne alternative pour certains, afin de leur permettre de s’épanouir au sein d’un cadre familial. Quand c’est possible, les enfants gardent contact avec leur famille de naissance. La famille d’accueil fait toujours une place à la famille de naissance et à son histoire. »

Informations

Plus d’infos ? info@lavague.be ou 02/735.83.34 

 

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Les soins pédiatriques à domicile en passe d’être révolutionnés par la technologie

Un bracelet connecté ultra léger et adapté aux tout-petits pourrait bien révolutionner complètement les soins pédiatriques à domicile. Cette innovation technologique, qui devrait voir le jour dès 2022 grâce aux 3 millions tout juste levés, est l’invention d’un jeune namurois nommé Jonathan Baut, à la tête de la start-up Gabi SmartCare. Lui-même confronté à la maladie de sa petite fille, il a voulu réagir à sa manière pour que son traumatisme puisse être évité à d’autres parents. 

pédiatrie technologie
Photo © Gabi SmartCare

 

« Nous croyons aux soins prédictifs personnalisés. Nous croyons en une meilleure prise en charge des bébés prématurés, des enfants asthmatiques, des jeunes atteints de maladies infectieuses … Nous croyons que les enfants ne devraient pas rester à l’hôpital s’ils peuvent être correctement suivis et soignés à domicile. »  Voici ce que l’on peut lire d’entrée de jeu sur le site web de la start-up Gabi SmartCare. Un dessein ambitieux, mais on ne peut plus clair. La technologie se met ici au profit de l’humain pour une amélioration profonde des soins pédiatriques. 

Bracelet connecté et plateforme numérique de monitoring

Lié à une plateforme numérique de monitoring, ce bracelet connecté destiné aux enfants en bas âge, y compris les prématurés, permettra le suivi de 8 paramètres (niveau d’oxygénation du sang, rythme cardiaque, intervalle entre les battements…) et proposera un rapport d’évaluation de la santé pédiatrique de l’enfant basé sur des données et des prédictions personnalisées. « L’idée est de venir en support du médecin pour l’aider dans son diagnostic et détecter plus vite les pathologies grâce aux données récoltées. Le bracelet va aussi faire le lien entre l’hôpital et la maison pour éviter les rechutes », a expliqué Jonathan Baut, fondateur de l’entreprise, au journal l’Echo. 

3 millions viennent d’être levés

Si la start-up a débuté ses activités dès 2017, ce n’est que très récemment qu’elle a décroché les 3 millions d’euros nécessaires au développement et à la commercialisation de l’innovation. C’est ainsi qu’elle a pu lancer les deux études cliniques (au sein de l’Huderf notamment) qui devraient lui permettre de diffuser le produit en 2022. Concernant les fonds, ils proviennent de diverses entreprises : de la société namuroise Analis, leader sur le marché des instruments scientifiques et du mobilier de laboratoire, du fonds d’investissement wallon pour les start-ups numériques WING, du fonds d’investissement liégeois Noshaq et de la DGO6. 

Perspectives internationales

Si ces 3 millions d’euros ont pû être levés, c’est également parce que la start-up s’est fait remarquée aux Etats-Unis à la suite d’un concours d’innovation qu’elle a remporté. Le grand hôpital américain Children’s National Hospital de Washington DC a ainsi émis le souhait de posséder l’équipement développé dès que ce sera possible. Mais pour cela, il faut d’abord obtenir les certifications nécessaires, autant en Europe d’aux USA, qui font suite aux bons résultats des essais cliniques. Des essais qui devront confirmer que le bracelet connecté de la start-up, ainsi que le monitoring, permettent bel et bien de « surveiller, diagnostiquer et prévenir » les éventuelles maladies des nourrissons pour leur « sauver la vie ». 

 

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Étude sur la prise en charge de la prématurité : le KCE appelle aux témoignages

Le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE), mène actuellement une étude sur l’organisation des soins centrés sur la famille (family-centred) pour les nouveau-nés prématurés dans les services de néonatologie (NICU et/ou N*). Dans ce contexte, l’institution publique de recherche scientifique appelle aux témoignages.

Crédit photo : Sofia Douieb

 

« Nous souhaiterions vous interviewer en ligne (au moyen de Zoom), éventuellement avec votre partenaire, pour discuter de l’organisation de la prise en charge de votre enfant et des visites à l’hôpital. En outre, nous aimerions savoir comment vous avez été informé(e) et soutenu(e) par les prestataires de soins, et comment vous avez été impliqué(e) dans la prise en charge de votre enfant. »

Vous êtes éligible pour notre enquête si :

  • Vous avez plus de 18 ans.
  • Vous parlez le français ou le néerlandais.
  • Vous êtes la mère ou le père d’un bébé né prématurément (avant 37 semaines de grossesse) et
  • Ce bébé  a séjourné en néonatologie ou en néonatologie intensive juste après sa naissance et
  • Votre enfant est sorti de l’hôpital depuis au moins 1 mois mais depuis moins d’un an.
  • Vous disposez d’un ordinateur ou d’un téléphone portable permettant de faire des appels vidéo.

Quand l’interview aura-t-elle lieu ?

Après votre inscription, le KCE vous contacterons par mail pour fixer une date d’interview.

Comment participer ?

Pour participer à cette étude, complétez le questionnaire avant le 19 avril 2021. Vous pouvez aussi vous inscrire par téléphone au 02 287 33 88. Pour info, un document de ‘déclaration de consentement éclairé’ est également disponible via le même lien (en haut à droite sous le titre ‘Document’).

La prématurité en Belgique

En Belgique, les chiffres de la prématurité étaient fixes depuis très longtemps. Anne-Britt Johansson, chef du service de néonatologie à l’Hôpital des Enfants, confiait à Hospichild en 2019 : « 7 à 8% des bébés naissent trop tôt dans le pays. Dans 80% des cas, on le sait en avance et les parents peuvent s’y préparer. Il y a trois degrés de prématurités : extrême (avant 28 semaines), grande (entre 28 et 32 semaines) et modérée (entre 32 et 36 semaines). » Depuis les confinements successifs de 2020 pourtant, ce pourcentage s’est réduit de moitié. Une bonne nouvelle évidemment, mais qui met en lumière un dysfonctionnement manifeste de nos sociétés.

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Covid-19, jeunesse et difficultés psychologiques : « fais aussi entendre ta voix »

Depuis ce lundi 1er mars, et jusqu’au 10, la campagne « Chaque vie compte, fais aussi entendre ta voix » permet aux jeunes bruxellois de s’exprimer sur les difficultés rencontrées en cette période de pandémie. L’initiative est portée par une série d’acteurs (Conseil de Prévention de l’arrondissement de Bruxelles, Cocof, Fédération Wallonie Bruxelles, Services d’Actions en Milieu Ouvert…) mués par un même objectif : améliorer la santé mentale de cette jeune population particulièrement éprouvée. 

Les jeunes bruxellois et les responsables des sept AMO bruxelloises (Promo jeunes, Samarcande, Atouts jeunes, SOS jeunes, Quartier libre, Dynamos et Sésame) ont décidé, au travers de cette campagne, d’agir face à la crise du Covid et de mettre en lumière ses effets sur les publics vulnérables et en particulier sur la jeunesse. Ces jeunes espèrent aussi que la réalité qu’ils vivent soit mieux prise en compte par les autorités compétentes.

Libérer la parole sur les réseaux sociaux

La campagne s’appelle « Chaque vie compte, fais aussi entendre ta voix« , car c’est en libérant la parole et en construisant ensemble que des solutions pourront être trouvées. Les initiateurs de la campagne et les jeunes qui se sont adressés aux AMO ont voulu la centrer sur le thème de la liberté, une priorité pour eux. Et s’ils ont choisi les réseaux sociaux, c’est pour mobiliser un maximum de personnes autour des différents enjeux liés au Covid-19.

Trois actions pour aider la jeunesse

La campagne se décline en plusieurs actions diffusées du 1er mars au 10 mars. 

  • Des vidéos conçues par les jeunes et diffusées sur Instagram, Facebook et d’autres « médias classiques » afin de créer des espaces d’expression. Ces vidéos ont été conçues pour susciter des réactions sur les réseaux sociaux.
  • Des micros-trottoirs également diffusés sur les réseaux et qui récoltent la parole de ceux qu’on n’entend pas. De la rue aux réseaux sociaux, la campagne va donc créer des échanges là où ils n’en existent pas ou peu.
  • En parallèle, une distribution de masques avec le slogan de la campagne sera organisée dans plusieurs communes bruxelloises de façon à contribuer concrètement à l’effort collectif, mais aussi à rendre visibles les autres enjeux essentiels souvent occultés par cette crise sanitaire.

↓ La première vidéo de la campagne

→ Le site web « Chaque vie compte »

→ Page Youtube

→ Groupe Facebook (espace de discussion sur la crise sanitaire)

→ Compte Instagram

 

 

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