Initiatives

Des kilomètres à vélo pour soutenir la recherche médicale pédiatrique

« Team Rynkeby-Granini Belgium 2023 : Bruxelles – Strasbourg – Paris à vélo » est un défi sportif Européen, lancé par la Rynkeby Foundation (Danemark) pour soutenir la recherche médicale en pédiatrie. En Belgique, deux associations seront soutenues : The Belgian Kids’ Fund for Pediatric Research et KickCancer.

Le départ était prévu à Bruxelles à la Place du Luxembourg le samedi 8 juillet 2023. L’équipe belge composée de 16 cyclistes amateurs a pédalé de 110 à 170 km par jour, jusqu’au 15 juillet, avec pour objectif la levée de fonds pour la recherche médicale pédiatrique en Belgique. Parmi les participants, 10 cyclistes résident en Belgique et 6 autres sont des ambassadeurs originaires du Danemark et de Finlande, venus soutenir l’équipe belge à l’occasion de la seconde édition belge de cet évènement.

Un défi réalisé en équipe

Laurence Bosteels, directrice “The Belgian Kids’ Fund for Pediatric Research” a participé pour la seconde fois à cet ambitieux challenge à vélo : “Nous sommes ravis d’y participer, mais également un peu nerveux avant le départ, avait-elle déclaré, car même pour des cyclistes entraînés, cela reste un beau défi ! La recherche en pédiatrie est sous-financée, il faut augmenter la visibilité de ce secteur de la médecine, c’est ce qui m’a motivée d’y participer une nouvelle fois. Et c’est un évènement en équipe, ce n’est pas une performance individuelle… Nous démarrons ensemble le matin et nous arrivons tous ensemble en fin de journée.

Deux associations bénéficiaires : Belgian Kid’s Fund  asbl et KickCancer asbl

The Belgian Kids’ Fund asbl (BKF) a été créée en 1995, par des médecins de l’HUDERF, désireux de promouvoir la recherche médicale pédiatrique. L’association a pour mission d’offrir à de jeunes chercheurs la possibilité de réaliser un projet de recherche de leur choix dans le cadre d’une thèse de doctorat en pédiatrie. BKF soutient des projets dans tous les domaines qui touchent à la santé des enfants : cardiologie, génétique, psychiatrie, ophtalmologie, oncologie, mais aussi en recherche plus fondamentale.

KickCancer asbl a été créé en 2017 par Delphine Heenen, maman d’un enfant touché par une tumeur au pied à l’âge de neuf ans. KickCancer finance des essais cliniques en Europe et a pour mission de guérir tous les enfants atteints d’un cancer. Ils souhaitent trouver de nouveaux traitements et améliorer ceux qui existent afin d’éliminer une fois pour toutes tous les cancers pédiatriques.

 

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« Fais ton court » : un concours de films pour rendre visible le(s) handicap(s)

Dans le cadre de la prochaine édition du « The Extraordinary film festival » organisé par l’asbl EOP!, un concours de films nommé « Fais ton court » vient d’être lancé. Le principe : réaliser (avant le 31/7) un court métrage de 2 minutes avec un smartphone, une tablette, une Go pro… sur le thème du handicap. 

« Que vous soyez concernés ou pas par le handicap, professionnel ou amateur, jeune ou moins jeune, seul ou en groupe, montrez ce qu’est pour vous le handicap. Soyez créatif, osez l’humour ou la gravité. », indiquent les organisateurs du concours sur leur site. 

Trois prix seront attribués aux films retenus

Trois prix seront remis lors de la cérémonie de remise des prix lors du gala de clôture en novembre : un prix du public et deux prix du jury (Meilleure réalisation et Meilleure idée originale). Les trois lauréats recevront un prix en argent de 400€.

The Extraordinary Film Festival

Outre ces prix, les courts métrages victorieux seront diffusés entre le 8 et le 12 novembre 2023 lors de la 7e édition du « The Extraordinary Film Festival ». Ce dernier, selon le Délégué général aux droits de l’enfant, est un « formidable outil de démystification ». Il s’emploie à mettre un coup de projecteur sur les capacités des personnes en situation de handicap au travers de films et de documentaires dont les qualités artistiques sont reconnues par le comité de sélection du festival ou par des jurés d’autres festivals.

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Drépanocytose : campagne pour le don de sang rare et contre les idées reçues

Le 19 juin est la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. Pour l’occasion, l’Hôpital Erasme et l’Hôpital des Enfants – centres de référence nationaux et européens pour la drépanocytose au sein de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) – font le point sur cette maladie. Tant côté public que soignants, les idées reçues sur cette pathologie, ses symptômes et ses complications alimentent une série de préjugés aboutissant sur une exclusion sociale, ainsi que sur la difficulté à stimuler la collecte de sang. Pourtant, en Belgique, près de 90 patients drépanocytaires nécessitent des transfusions sanguines régulières. 

[Communiqué de presse du H.U.B., adapté par Sofia Douieb]

Depuis janvier 2023, la drépanocytose fait partie des maladies dépistées via le test de Guthrie en région Wallonie-Bruxelles, ce qui permet d’identifier et de prendre en charge les patients de façon précoce au sein d’un centre de référence. L’hydroxyurée, la transfusion chronique et la greffe de moelle sont actuellement les seuls traitements disponibles en Belgique modifiant les symptômes de la maladie pour réduire les complications et améliorer la qualité de vie des patients. La seule option curative est la transplantation de cellules souches (greffe de moelle), mais ses applications sont limitées. Pour venir en aide aux patients drépanocytaires, une campagne sur le don de sang rare et la drépanocytose vient donc d’être lancée par les équipes du H.U.B et sur leurs réseaux sociaux.

La drépanocytose : maladie génétique la plus répandue en Belgique

La drépanocytose est une maladie génétique du sang, chronique et rare, qui touche 1 enfant sur 2329 naissances. Particulièrement fréquente dans les populations d’origine antillaise, africaine et méditerranéenne, il s’agit de la maladie génétique la plus répandue en Belgique. Elle est caractérisée par une déformation des globules rouges qui provoque une anémie sévère ; une obstruction locale de la circulation sanguine et une diminution de l’apport en oxygène qui affecte plusieurs organes vitaux.

Les moins de 16 ans majoritairement concernés

L’enfant drépanocytaire présente des crises douloureuses aigues, des épisodes d’anémie aigue et est également beaucoup plus sensible aux infections graves. Les complications de cette maladie rare multisystémique peuvent toucher le cerveau, le cœur, les poumons, les reins, les os, les yeux. Elles s’installent au fil du temps, augmentent en fréquence à l’âge adulte et influencent fortement les comorbidités et la mortalité.

Chez les enfants et les adolescents, les types d’accompagnement psychologique, social, scolaire, familial… sont au centre de la prise en charge afin de favoriser le développement de leur autonomie malgré la maladie, mais aussi l’adhérence au traitement, la connaissance de leur pathologie. Il est indispensable d’aider l’enfant à constituer un bagage pour continuer à prendre soin de lui toute sa vie, avec l’appui solide des équipes médicales en milieu adulte.

Deux centres de référence au sein de l’H.U.B 

Cette maladie rare et complexe nécessite une prise en charge dans des centres spécialisés comme l’HUDERF et l’Hôpital Erasme, reconnus depuis 2017 comme centres de référence des maladies rares du globule rouge tant au niveau national qu’européen. Plus d’un tiers des patients inscrits au registre de la drépanocytose en Belgique sont suivis au sein de l’H.U.B pour traiter les différents aspects de cette maladie aux multiples implications au sein d’équipes pluridisciplinaires. Les hématologues ont une place centrale dans le suivi clinique biologique, le traitement et la prévention des complications. Les infirmières référentes, maillons indispensables de sensibilisation et de prise en charge des besoins des patients, assurent la coordination des soins et des professionnels autour du patient. Les biologistes jouent un rôle majeur dans le dépistage et la sensibilisation sur le risque de transmission aux enfants. Enfin, une attention particulière est portée à la gestion de la douleur, le soutien émotionnel, le bien-être et à l’alimentation par des psychologues, diététiciennes et travailleurs sociaux.

Le don de sang rare et la recherche de nouveaux médicaments : des priorités

La plupart des patients drépanocytaires auront besoin d’une transfusion sanguine à un moment donné de leur parcours. Certains d’entre eux auront besoin de transfusions régulières tout au long de leur vie et cela pose des problèmes d’approvisionnement. En effet, le sang transfusé doit correspondre au mieux aux caractéristiques des patients drépanocytaires. Les donneurs de sang doivent donc être d’une origine proche de celle des patients, or leurs ​groupes sanguins sont parfois rares en Belgique. Actuellement, les pénuries de stocks de sang sont régulières et c’est encore plus vrai pour ces sangs issus de populations non caucasiennes. Le traitement des patients drépanocytaires est un combat quotidien et il est indispensable de poursuivre la recherche pour développer de nouveaux traitements. Plusieurs protocoles d’études cliniques pour des médicaments sont proposés tant chez les adultes que chez les enfants et notamment dans le domaine de la thérapie cellulaire, avec la piste prometteuse de la thérapie génique pour guérir des maladies rares du globule rouge.

 

→ Pour faire un don de sang, rendez-vous dans le Centre de Prélèvement de l’Hôpital Erasme ou via la Croix Rouge.

 

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Zico, nouvelle application pour déstresser les enfants lors d’un séjour à l’hôpital   

Zico est une nouvelle application mobile créée par une jeune start-up belge. Le but ? Accompagner les jeunes patients lors de leur séjour à l’hôpital grâce à plusieurs vidéos d’animation, conçues spécialement pour eux. Chaque hôpital peut formater cet outil sur mesure pour l’adapter à sa réalité.  

Capture d’écran de la vidéo de présentation de l’appli Zico

 

Grâce à cette appli, les enfants hospitalisés ont désormais la possibilité de découvrir de manière ludique le monde médical, les appareils et les examens qu’ils sont susceptibles de passer.

Vidéos explicatives, empruntes d’humour

Sur la plateforme mobile, des vidéos explicatives et empruntes d’humour sont proposées aux enfants afin qu’ils comprennent mieux ce qu’il leur arrive, leur maladie et le traitement. Ces vidéos concernent le temps passé à l’hôpital sous tous ses aspects, mais aussi la période post hospitalisation et la revalidation. Le tout dans un langage clair, vulgarisé et accessible (disponible en français, néerlandais et anglais).

Un outil accessible pour « accompagner’ l’enfant hospitalisé

Zico peut être téléchargé sur n’importe quel appareil mobile, ce qui facilite le visionnage des vidéos pour un enfant qui est déjà hospitalisé. Ce petit personnage unique, ludique et espiègle peut même prendre vie grâce aux jeux de réalité augmentée et déambuler dans les couloirs de l’hôpital au gré des aventures des enfants. Il s’agit, en conclusion, d’un accompagnement unique offrant la chance à l’enfant d’assimiler les informations plusieurs fois et à son propre rythme.

 

En savoir plus sur le projet via le site web de l’appli Zico

↓ Regarder la vidéo de présentation

 

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« Les petits patients » : nouvelle émission tv mettant en lumière le vécu d’enfants hospitalisés

Lancée le 19 mai dernier sur RTL TVI, l’émission « Les petits patients » met en lumière plusieurs enfants hospitalisés en leur permettant de raconter leur histoire et les épreuves traversées. Un nouvel épisode est diffusé chaque vendredi à 19h50. 
Crédit photo : Sofia Douieb

La chaîne explique au sein de l’article de présentation de l’émission : « Être malade, ça n’a rien de drôle, encore moins lorsque l’on est un enfant. Et au cours de ce programme présenté par Julie Denayer, nous découvrons les histoires de ces petits héros. Histoires, oui mais pas uniquement celles de leurs maladies car ces jeunes sont bien plus que les maux qui les touchent. À travers la vie de ces enfants à l’hôpital mais aussi à la maison, Julie Denayer vous invite à découvrir leur incroyable capacité de résilience, leur maturité, leur courage et leur sens de l’humour à toute épreuve. Vivez donc le quotidien de ces petits patients qui inspirent les adultes qui les entourent et nous livrent ici une incroyable leçon de vie ! »

Quatre histoires, quatre destins

Dans le premier épisode, on fait la connaissance de Sofia, une jeune fille de 11 ans qui souffre de migraines intenses depuis plusieurs mois. Elle va subir une batterie d’examens pour essayer d’en déterminer la cause. Il y a aussi Constance, un bébé de trois mois seulement, qui souffre d’une craniosténose, c’est-à-dire une déformation du crâne. Lilou qui lutte contre une leucémie. Et enfin, un couple, Alex et Aurore, qui font tout pour retarder l’arrivée de leur petite Juliette, leur futur bébé un peu trop impatient de les rejoindre.

Et pour le prochain épisode…

« Les aventures de nos petits héros continuent, Sofia va-t-elle enfin savoir ce qui provoque ces migraines ? Lilou est de retour à l’hôpital pour sa quatrième cure de chimiothérapie, Constance (3 mois) va partir pour le bloc opératoire pour corriger son problème au crâne. Vous ferez la connaissance de Louis, un petit battant de 10 ans, atteint d’une insuffisance rénale. Et enfin, Juliette a décidé de faire une surprise et ses parents et pointe le bout de son nez. C’est le début de son parcours en néonatalogie », lit-on encore sur le site web de la chaîne. 

 

→ ‘Les petits patients’  à regarder EN LIGNE SUR RTLPLAY 

 

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