Initiatives

Oncologie et transition : l’institut Jules Bordet offre aux jeunes une « bouffée d’air frais »

Début novembre, l’Institut Jules Bordet a inauguré un nouvel espace dédié aux jeunes de 16 à 35 ans atteints d’un cancer. Ils.elles disposent désormais d’un espace qui leur est entièrement consacré – l’Espace AJA (Adolescent.e.s et Jeunes Adultes) – qui leur offrira un lieu de respiration au cœur de l’hôpital : « une pause dans le tumulte des soins, un espace pour se retrouver et simplement redevenir soi-même. »

Les soins de transition entre l’enfance et l’âge adulte sont essentiels pour que les jeunes ne se sentent pas tout à coup exclus, car dans un entre deux. La maladie de ces jeunes doit évidemment être prise autant au sérieux que celles des jeunes enfants. Grâce à ce nouvel espace qui leur est désormais dédié à l’institut Jules Bordet, les jeunes atteints d’un cancer sont remis au centre, pouvant ainsi y trouver leur place et s’y reposer sereinement.

{Communiqué de presse de l’HUB}

Une parenthèse dans le quotidien des soins 

Conçu comme une bulle hors du cadre médical, l’Espace AJA rompt avec la routine hospitalière. On y vient pour jouer, discuter, rire un peu, mais aussi pour se poser, écouter de la musique ou lire un livre. Babyfoot, billard, table de ping-pong, jeux de société, PlayStation 5, canapés moelleux, poufs colorés, machine à café, micro-ondes, radio… tout y est pensé pour recréer un morceau de vie ordinaire dans un environnement extraordinaire. Une petite bibliothèque, de la musique et un tableau participatif où chacun peut laisser un mot ou une pensée : l’espace se nourrit de ce que les jeunes y apportent. Les patients ont d’ailleurs participé à son aménagement. Ensemble, ils ont choisi le mobilier et un papier peint inspiré d’une estampe japonaise, un paysage zen invitant à la sérénité. Un décor choisi collectivement, symbole de leur volonté de s’approprier ce lieu et d’y insuffler leur énergie. 

« Une bouffée d’air frais » : le témoignage de Katherini, ​ graphiste 

Ayant moi-même été hospitalisée à plusieurs reprises, parfois pour de longues périodes, je sais à quel point on peut vite se sentir isolé de ses amis, de sa famille ou de ses collègues. Les interactions se limitent souvent aux passages des infirmières pour les traitements ou aux consultations médicales. Chacun reste dans sa chambre, sans vraiment d’occasion d’échanger, de partager nos expériences ou simplement de se divertir autrement que devant une plateforme de streaming. La création de cette salle, c’est comme une bouffée d’air frais. J’ai eu la chance qu’on me demande mon avis et de participer à sa réalisation — du choix du papier peint à celui des jeux, jusqu’à la couleur des canapés. C’est une salle pour nous, pensée par nous. Elle nous permet non seulement de recréer du lien entre jeunes patients, mais aussi de briser la vitre entre nous et le corps médical — qui, au fond, sont tout aussi humains que nous. » ​ 

Une transition plus douce entre l’enfance et l’âge adulte 

Pour Lucie Dufresne, infirmière référente de l’équipe AJA, cet espace traduit une philosophie du soin qui dépasse la seule dimension médicale : « Nous collaborons étroitement avec l’Hôpital des Enfants. Pour certains jeunes, passer d’un environnement pédiatrique à un service adulte peut être un vrai choc. Cet espace leur offre une transition plus douce, un lieu où ils peuvent rester eux-mêmes, entre deux traitements. ​ 

Le soin, c’est aussi accompagner 

Soutenue par la direction de l’Institut Jules Bordet, cette initiative repose sur une conviction forte : soigner, c’est aussi accompagner. ​ 

Aujourd’hui, le soin ne se limite plus à lutter contre la maladie, mais à permettre au patient de vivre au mieux son hospitalisation, à préserver son équilibre et à préparer l’après-cancer », souligne la Dr Sarah Buntinx, médecin référente de l’équipe AJA. 

Chaque année en Belgique, environ 1 700 jeunes de 16 à 35 ans apprennent qu’ils sont atteints d’un cancer. Selon le Belgian Cancer Registry, près de neuf sur dix en réchappent aujourd’hui — un progrès majeur. Mais le combat ne s’arrête pas à la rémission : fatigue chronique, anxiété, difficultés scolaires ou professionnelles jalonnent souvent le retour à la vie ordinaire. Le dernier Policy Brief de Sciensano (2024) rappelle que la prise en charge du post-cancer reste encore trop fragmentée, alors qu’elle conditionne en grande partie la qualité de vie des survivants. Une étude publiée dans l’International Journal of Cancer (Wiley, 2025) montre également l’impact durable du cancer sur l’emploi et la situation financière des adolescents et jeunes adultes, soulignant la nécessité d’un accompagnement global, social et professionnel. 

Un accompagnement sur toute la trajectoire de vie 

À l’Institut Jules Bordet (H.U.B), cette réalité guide le travail de l’équipe AJA. Leur approche est globale et intégrative, attentive à toutes les dimensions de la vie du patient : médicale, psychologique, sociale et humaine. De l’annonce du diagnostic à la reconstruction après les traitements, leur mission est d’accompagner chaque jeune sur le chemin de la guérison, mais aussi sur celui du retour à soi et à la vie. 

 

 

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Personnes en situation de grande dépendance : l’asbl Inclusion lance sa campagne de sensibilisation

L’asbl Inclusion a lancé sa campagne d’information et de sensibilisation avec une première action forte : « Ce 3 novembre, nous avons déposé des lettres écrites de la main de ces parents aux Parlements wallon et bruxellois, car nous demandons à nos responsables politiques d’enfin tenir leurs engagements et de mettre en place une vraie diversité de solutions pour les personnes en grande dépendance. Pas demain. Maintenant. À Bruxelles. En Wallonie. Aidez-nous à faire entendre la voix de ceux que l’on n’entend pas ! ». Une pétition est actuellement en ligne, pour soutenir toutes ces familles, pour la plupart, dans le désarroi.

En avril 2025, l’équipe d’Hospichild vous parlait de cette future campagne initiée par l’asbl Inclusion via un article : Personnes en situation de grande dépendance : participez à la nouvelle campagne d’Inclusion asbl. Après une récolte de témoignages anonymes auprès des personnes concernées, l’idée était de proposer des solutions concrètes afin d’améliorer leurs situations actuelles et les aider dans leur quotidien.

Rappel du contexte

En 2013, la Belgique a été condamnée par le Comité Européen des Droits Sociaux pour le manque de solutions adaptées aux personnes en situation de grande dépendance. Douze ans plus tard, la situation est loin de s’être améliorée. Plus de 5 000 personnes sont aujourd’hui sur liste d’attente – depuis parfois plus d’une décennie – pour obtenir une place en centre de jour ou d’hébergement, en Wallonie et à Bruxelles. Dans ce contexte, ce sont le plus souvent les familles qui prennent le relais et qui doivent pallier ce manque de réponses adaptées. Nous en avons rencontré des dizaines cette année. Privées d’une solution adaptée à leurs besoins fondamentaux, elles s’enfoncent, pour beaucoup, dans le silence et l’isolement. Pourtant, en plus des réponses institutionnelles classiques, des solutions alternatives existent (habitats inclusifs, budgets personnalisés, …) mais elles restent trop rares, mal soutenues, voire menacées par les pouvoirs publics. Pendant ce temps, des milliers de familles se battent – et s’épuisent – au quotidien pour bricoler tant bien que mal des solutions pour leurs proches.

Les objectifs de la campagne

Pour mieux comprendre les réalités que vivent les personnes en situation de handicap intellectuel, leurs proches et les professionnel.le.s du secteur, Inclusion asbl a développé des objectifs précis dont le principal était de sensibiliser les problématiques auprès des médias et du grand public. D’autres objectifs sont à retenir :

  • Comprendre le handicap intellectuel : mieux en cerner les spécificités permettra de saisir les difficultés rencontrées par les personnes et pouvoir proposer des solutions adaptées à leurs besoins.
  • Envisager des pistes de bonnes pratiques d’accueil et de facilitation à communiquer avec les personnes en situation de handicap intellectuel.
  • Tendre vers un changement des mentalités : changer le regard sur le handicap intellectuel en amenant les participants à comprendre qu’un réel échange est possible. Donner l’envie d’aller vers les personnes en situation de handicap, non uniquement pour les aider, mais pour ce qu’elles peuvent apporter en tant qu’individus. Retrouver face à soi une personne à part entière ; avec des difficultés, mais aussi – et surtout – avec des capacités.
  • Aborder le principe d’inclusion. Les capacités des personnes leurs permettent de participer, au même titre que chacun, à la vie quotidienne. Cela peut être fait grâce à certaines adaptations et à la mise en place d’aménagements raisonnables.
  • Apprendre à évaluer les compétences des personnes avec un handicap intellectuel.
  • Promouvoir la mise en place d’adaptations nécessaires et d’aménagements raisonnables en vue d’augmenter le principe d’inclusion.

Les missions et objectifs d’Inclusion découlent de deux principes généraux qui dictent toutes nos actions : la Qualité de vie et la Participation des personnes avec un handicap intellectuel et de leurs proches à toutes les sphères de la société. » Inclusion asbl

→ Pour signer la pétition et participer au changement

Un colloque pour en parler

© Inclusion asbl

L’asbl Inclusion organise un colloque intitulé « Quelles solutions à Bruxelles et en Wallonie pour les personnes de grande dépendance ? ». Ce dernier aura lieu le samedi 15 novembre 2025 à l’Aula Magna (Louvain-la-Neuve) avec trois sous-thèmes : « Zéro personne sans solution : une utopie ? », « Institutions : faut-il la fermer pour garder sa place ? » et « Quelles solutions alternatives dans un contexte économique tendu ? ». L’événement est totalement gratuit pour les familles et les professionnels membres à titre individuel et est fixé à 50€ pour les professionnels non-membre d’Inclusion asbl. L’asbl Inclusion accompagne l’invitation à ce colloque par le message suivant : « Ce colloque se veut participatif. Pour poser des questions qui dérangent, parfois, mais toujours dans une perspective constructive afin de faire avancer le débat d’idées. Nous verrons d’ailleurs avec Michel Dupuis, philosophe et professeur ordinaire à l’UCL, que les conflits, à certaines conditions, peuvent être très féconds. »

 

→ Programme complet du colloque

→ Pour s’inscrire au colloque

→ En savoir plus sur Inclusion asbl

Un livret sur le handicap intellectuel

Un livret autour du handicap intellectuel avait été créé à l’occasion de la précédante campagne d’Inclusion asbl. Celle-ci s’articulait autour de l’annonce du diagnostic de déficience intellectuelle : « Le choc de l’annonce, la force des réponses ! ». Le livret a été pensé afin d’apporter des réponses auprès des parents et des familles face à l’annonce du handicap chez leur enfant. Pour sa réalisation, l’asbl s’était basée sur l’ouvrage « Déficiences intellectuelles » de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). → Découvrir le livret

 

 

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Plateforme Annonce Handicap : premiers résultats de l’enquête européenne dévoilés

Hospichild vous en parlait dans un précédent article : la PAH (Plateforme Annonce Handicap) lançait en juillet dernier une première enquête européenne francophone à destination des parents d’enfant en situation de handicap. Le 13 novembre 2025, les premiers résultats ont été présentés. Pour les retardataires, l‘enquête reste ouverte jusqu’en juin 2026.

Créée en 2008 à l’initiative de plusieurs parents, dont Luc Boland (cinéaste et père de Lou), la Plateforme Annonce Handicap (PAH) est une asbl fondée officiellement en 2010. La volonté première étant de mutualiser les compétences provenant de plusieurs acteur.rice.s ; des parents, des professionnel.le.s, d’associations ou même de services des pouvoirs publics. En intégrant de l’humanité et en prenant en compte les émotions des différents acteur.rice.s, la PAH vise à améliorer les conditions face à l’annonce d’un handicap. La plateforme permet un meilleur accompagnement des personnes en situation de handicap et leur famille ainsi qu’une aide aux professionnel.le.s. Pour l’heure, voici les informations essentielles liée à la soirée et aux premiers résultats de l’enquête en ligne.

{ Communiqué de presse de la Plateforme Annonce Handicap }

Pour marquer ses 15 ans d’engagement, la Plateforme Annonce Handicap (PAH), en partenariat avec CapSmile, lance la première enquête européenne francophone dédiée à l’annonce du handicap auprès des parents d’enfants en situation de handicap.

L’enquête en ligne

Conçue sous la forme d’un formulaire en ligne de 22 questions, cette enquête vise à mieux comprendre le vécu émotionnel des familles et à identifier les besoins d’accompagnement lors de la communication du diagnostic. Elle apportera des données inédites pour améliorer la formation des professionnels et la qualité de l’annonce.

→ Pour participer à l’enquête

Les premiers résultats seront présentés le jeudi 13 novembre 2025 à 19h, lors d’une soirée-événement au Cinéma Wellington (Waterloo), à l’occasion des 15 ans de la PAH. Au programme : la projection du court-métrage “Marion ou la Métamorphose” de Marion Sellenet et Laëtitia Moreau, suivie d’un moment d’échanges et de témoignages.

→ Inscriptions à la soirée-événement

Une initiative unique en Europe

La PAH, qui fédère 40 associations du secteur du handicap, est le centre de ressources belge consacré à la question de l’annonce du handicap ou d’une maladie grave – communément appelée l’annonce de la mauvaise nouvelle. Depuis sa création, elle agit à la croisée des mondes associatif, médical et familial, pour former, sensibiliser et soutenir parents et professionnels. Ses outils — livrets, modules de e-learning gratuits, sensibilisations et formations — sont diffusés dans toute la francophonie. Soutenue par la Région wallonne et la Cocof à Bruxelles, la PAH poursuit une mission essentielle : accompagner avec humanité l’annonce d’une mauvaise nouvelle.

→ Pour contacter la PAH cdebovis.pahatgmail.com ou +32 472 12 49 35

 

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Appel à projets de recherche : faire progresser les soins de santé mentale en Belgique

Le Projet MIND10 est le fruit d’une collaboration entre le Fonds pour la Recherche en Santé Mentale (Fondation Roi Baudouin) et le Centre de Psychiatrie Contextuelle de la KU Leuven. Il s’agit d’un travail collectif dont ressortent 10 priorités de recherche avec comme fil rouge : aligner les efforts scientifiques sur les besoins du monde réel. En partant des besoins les plus urgents et dans le but de faire progresser les soins en santé mentale en Belgique, un premier appel à projets de recherche a été lancé.

Il s’agit d’une initiative participative qui réunit à la fois des patients, des familles, des prestataires de soins, des chercheurs ainsi que des décideurs politiques, en vue de soutenir la recherche novatrice et axée sur la pratique. Pour identifier les 10 priorités de recherche essentielles, le groupe de travail a pris en compte cinq domaines : la prévention, la détection, le traitement, la littératie en santé et le rétablissement, ainsi que la prestation et l’organisation des soins de santé.

{Communiqué de presse de la Fondation Roi Baudouin}

Combler le fossé entre recherche et pratique

À l’échelle mondiale, à peine 7,4 % du budget total consacré à la recherche médicale est alloué à la santé mentale, soit environ 50 centimes par personne et par an. Ces ressources limitées sont en outre réparties de manière inégale : des troubles comme la dépression ou la toxicomanie bénéficient d’une attention importante, tandis que d’autres problématiques graves telles que l’automutilation ou les troubles alimentaires restent peu étudiées. Autre constat préoccupant : le manque de recherche appliquée, orientée vers la pratique, en matière de prévention, détection précoce, traitement, compétences en santé, rétablissement, et d’organisation des soins.

Définir ensemble les priorités de recherche

Le projet ‘MIND10’ s’est appuyé sur un modèle participatif inspiré de la méthode de la ‘James Lind Alliance’, réunissant patients, familles, professionnels de la santé, chercheurs et décideurs. Ensemble, ils ont collaboré pour identifier les questions de recherche les plus urgentes. Ce processus collaboratif a abouti à un top 10 des priorités de recherche, qui servira de base pour orienter les financements et politiques futures.

Partir des besoins les plus urgents

Voici les 10 domaines prioritaires sur lesquels les chercheurs devraient concentrer leurs efforts pour faire progresser les soins en santé mentale :

  1. Développer des programmes de prévention accessibles et efficaces, ciblant particulièrement les groupes socialement vulnérables.
  2. Renforcer la collaboration entre les soins informels et professionnels, pour une détection précoce des troubles psychiques.
  3. Améliorer la détection et le traitement des troubles psychiques chez les personnes âgées.
  4. Proposer des soins personnalisés, adaptés à la diversité et à la complexité des besoins individuels.
  5. Promouvoir une culture de pratiques fondées sur des preuves (evidence-based).
  6. Intégrer les principes du rétablissement dans les parcours de soins.
  7. Soutenir et reconnaitre les proches, souvent en première ligne dans l’accompagnement.
  8. Impliquer efficacement les proches dans le traitement.
  9. Améliorer l’accès, la continuité et la coordination des soins en santé mentale.
  10. Comprendre les causes et l’impact des délais d’attente, et développer des stratégies pour les réduire.

Appel à projets et financement

Le Fonds pour la Recherche en Santé Mentale, géré par la Fondation Roi Baudouin, lance un premier appel à projets, afin de soutenir des projets de recherche innovants et axés sur la pratique, conçus et mis en œuvre en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes, y compris les patients, les proches et les professionnels de la santé. Les projets devront s’appuyer sur au moins une des 10 priorités de recherche identifiées. Les candidats intéressés peuvent dès à présent consulter les documents de l’appel et s’inscrire aux séances d’information obligatoires du 12 novembre. Ils pourront introduire leurs dossiers de candidature à partir du 13 novembre. 4 dates à prendre en compte :

  • 12 novembre 2025 : Séance d’information obligatoire en personne
  • 14 novembre 2025 : ouverture de la plateforme de soumission des lettres d’intention
  • 8 janvier 2026 : Date limite pour les lettres d’intention
  • Juillet 2026 : Annonce des projets sélectionnés

→ Appel à projets : Vers un changement de paradigme dans les soins de santé mentale

 

→ Plus d’informations :

Combler les lacunes en santé mentale : 10 priorités de recherche | Fondation Roi Baudouin

verbyst.c@kbs-frb.be ou +3225490278

 

 

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Handicap et sport : une enquête en ligne lancée par l’Adeps

L’Adeps vient de lancer une grande enquête liée au handicap. L’idée est de mieux comprendre les habitudes et identifier les motivations et les freins de la pratique d’activité physique et sportive des personnes en situation de handicap. En collaboration avec l’AVIQ, Phare, la Cocof, Sciensano, la Ligue Handisport et la FéMA, le questionnaire est accessible jusqu’au 12 novembre 2025 et s’adresse aux personnes concernées, de 6 à 99 ans, en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le mot d’ordre : « Quel que soit votre handicap, votre témoignage compte ! »


L’ Administration de l’Éducation physique, du Sport et de la Vie en Plein Air (Adeps) est l’administration générale du sport en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle est chargée de promouvoir le sport et l’éducation physique auprès de l’ensemble de la population dont font intégralement partie les personnes en situation de handicap. L’équivalent de l’Adeps en Communauté flamande est Sport Vlaanderen.

Comment participer ?

L’Adeps précise dans sa communication que toutes les réponses données lors du questionnaire en ligne resteront totalement anonymes. Répondre à l’enquête prend environs 10 minutes et cela permettra d’adapter les futures actions des organismes partenaires afin de promouvoir des sports adaptés, inclusifs et accessibles à tous. Voici quelques-uns des prérequis :

  • Être âgé entre 6 à 99 ans.
  • Être en situation de handicap et passionné (ou non) de sport.
  • Vivre sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  • Pour les autres, ne pas hésiter à en parler et à partager autour de soi.

→ Vers l’enquête en ligne

→ Pour plus d’informations : enquete.adeps@cfwb.be

Le handisport

Mis en lumière par des événements comme les Jeux Olympiques, le handisport est un sport pratiqué par des personnes en situation de handicap, physique ou sensoriel, dont les règles ont été aménagées. La plupart des sports se basent sur des sports déjà existants mais d’autres ont été créés spécifiquement pour les personnes avec un handicap. À titre d’exemple, « les sports adaptés » sont les sports pratiqués par les personnes ayant un handicap mental. Pour les autres handicaps, la plupart des sports sont connus du grand public, avec des adaptations dans les règles comme par exemple le basket fauteuil, le paracyclisme ou le cécifoot (football pour personnes malvoyantes ou aveugles).

Sport.brussels

sport.brussels est une plateforme qui rassemble des informations sur les infrastructures et les organisations sportives actives en Région de Bruxelles-Capitale. Elle se compose de deux outils :

  • Une base de données dans laquelle les acteurs du monde sportif bruxellois enregistrent des données relatives à leurs organisations, leurs équipements, leurs activités, ou encore à des événements.
  • Un site internet public qui retranscrit toutes ces données pour les rendre accessibles aux citoyens. L’objectif étant de permettre aux citoyens de consulter l’ensemble des informations relatives au sport, aux équipements et aux événements sportifs organisés à Bruxelles.

→ En savoir plus sur sport.brussels

Le sport pour tous !

Pour permettre la pratique du sport pour tous, plusieurs associations s’activent depuis déjà plusieurs années. Que ce soit pour un sport de loisir ou une discipline de haut niveau, le soutien de ces organismes est sans failles – fédérations sportives, clubs de sports ou club d’un sport en particulier. En voici quelques-unes : la Ligue handisport francophone (LHF), la Fédération multisports adaptés (Féma), Hockey Together, Brussels 5-a-side, ainsi que des infrastructures sportives adaptées et accessibles aux personnes en situation de handicap : Sport.brussels, Handy.brussels ou encore access-i.

 

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