La Fondation Roi Baudouin souhaite mieux soutenir les jeunes fragilisés en Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est pourquoi un appel à projets vient d’être lancé, à destination des secteurs de l’Aide à la jeunesse, de la Santé Mentale et du Handicap.
Cet appel à projets entend répondre aux problématiques vécues par certains jeunes (16-23 ans) en Fédération Wallonie-Bruxelles : ruptures familiales, institutionnelles et décrochages scolaires. En effet, ces jeunes peinent à trouver de l’aide répondant à l’ensemble de leurs difficultés, passent au travers des mailles du filet ou encore passent d’une institution à l’autre.
Renforcer l’aide existante
L’idée n’est pas de créer de nouveaux services, mais bien de renforcer les services existants en développant une pratique intersectorielle efficace. Cependant, installer une collaboration active, organisée et pérenne prend du temps et demande des moyens de coordination qui sont rarement disponibles. Une aide au secteur est donc plus que bienvenue !
Coup de pouce financier
Pour cet appel, la Fondation Roi Baudouin s’entoure de trois de ses Fonds : Fonds Julie Renson, Fonds Reine Fabiola, Fonds d’aide aux personnes atteintes de maladie mentale et leur entourage. Les organisations sélectionnées recevront un soutien financier direct, pouvant se situer dans une fourchette allant de 0 à 40 000€, afin soit d’aider à la formalisation de collaborations visant à mettre en place de nouveaux « tiers actifs », soit de renforcer les collaborations déjà mises en œuvre dans des « tiers actifs » déjà existants.
Participer à l’appel à projets
Les associations ou organisations candidates peuvent adresser leur dossier jusqu’au 17 septembre 2024.
En cette journée mondiale de la course à pieds, impossible de ne pas parler du plus grand événement sportif de Belgique : les 20 km de Bruxelles. Ce défi annuel et inclusif rassemble des coureurs de tous âges et de tous niveaux. L’objectif : courir pour soi – pour sa santé et son bien être – ou pour une bonne cause. Pour certain.e.s, c’est aussi l’occasion d’entaîner avec soi des personnes qui ne pourraient pas le faire seul. C’est le cas de l’asbl Cap’s qui, comme d’autres associations, a décidé de monter un groupe de coureurs pour mettre en avant le handisport.
Votre médecin vous le dira, faire du sport est bon pour la santé ! Selon ses capacités et tout en écoutant son corps, la course et la marche à pieds sont des activités qui requièrent peu de matériel, si ce n’est une tenue adéquate et un élément primordial : la motivation. Car il est vrai que parcourir 20 km, cela ne s’improvise pas et demande de l’entraînement ! Il suffit de se promener dans un parc de Bruxelles pour se rendre compte de l’engouement autour du « Running ». Car pratiquer ce sport peut se faire à tout âge et à tout moment de la journée. Le dimanche 26 mai 2024, pour sa 44e édition, l’événement a rassemblé un nombre record de participants. En effet, un peu plus de 45.000 personnes ont foulé le bitume bruxellois. Et parmi elles, 809 équipes se sont formées pour représenter fièrement une association ou une entreprise, pour relever des fonds ou pour tout simplement mettre en avant une cause.
Ensemble, on est plus fort !
Parmi les nombreuses associations œuvrant en faveur du handisport et présentes lors des 20 km de Bruxelles, il y avait l’asbl « Cap’s ». L’équipe d’Hospichild a rencontré Gaëlle Metens, Ornella Thys et Marine Jacmin, les trois fondatrices de l’association. Voici les motivations qui ont convaincu les trois logopèdes de formation à prendre part à cet événement sportif : « L’idée de participer aux 20 km de Bruxelles nous est venue en voyant d’autres associations y être chaque année, on s’est dit que nous aussi on pouvait le faire… Et les raisons qui nous ont poussé à nous inscrire sont multiples : inclure les enfants porteurs de handicap à un événement public, sensibiliser les coureurs au handicap ou encore donner de la visibilité à notre asbl. Les coureurs qui ont accompagnés les enfants avec un handicap durant la course nous ont par la suite exprimé tout le bonheur d’avoir pu interagir avec eux et que leur vision du handicap a totalement évoluée depuis ce jour. » L’expérience fut un réel succès aussi bien sur le plan professionnel, sportif et humain comme en témoignent les retours des participants : « Le moment le plus émouvant reste le passage de la ligne d’arrivée lorsque nous franchissons ensemble, main dans la main et avec les enfants hors de leurs poussettes, la ligne d’arrivée. Les retours des parents étaient chaleureux et ils étaient tellement fiers et heureux de voir leurs enfants participer à l’événement. » L’association prévoit de renouveler l’expérience l’année prochaine, pour une nouvelle fois offrir l’opportunité aux enfants de participer et bien entendu aussi pour mettre en avant le handisport.
Créé en septembre 2023, Cap’s, c’est d’une part une asbl qui favorise la santé, le développement, le loisir et l’inclusion des enfants et adolescents en situation de handicap (trouble neurologique acquis/développemental, syndrome génétique et/ou handicap intellectuel). D’autre part, c’est aussi un centre dédié aux thérapies et à l’accompagnement de ces mêmes jeunes. Pour Gaëlle Metens, Ornella Thys et Marine Jacmin, il était plus que nécessaire d’ouvrir la voie en développant un lieu multidisciplinaire :« Nous avons créé le centre Cap’s car il n’existait pas dans le paysage bruxellois un centre de ce genre. Il y a une réelle saturation au sein des services spécialisés et il faut dire que les soins thérapeutiques aux coûts importants sont à la charge des familles. Nous voulions donc offrir une aide à tous les parents qui ont un enfant à besoins complexes et qui peinent à trouver de l’aide dans les centres privés classiques. » Parmi les services proposés aux sein du centre, il y a par exemple une pédiatre, quatre kinésithérapeutes, six logopèdes, deux neuropsychologues, une diététicienne… afin d’offrir des consultations transdisciplinaires spécialisées au sein d’un même lieu. Concernant l’asbl, elle a été créée face au manque de lieux accessibles et inclusifs, mais aussi pour aller au-delà de l’aspect clinique en offrant des activités récréatives et adaptées. « Il y a une vie en dehors des soins et des thérapies. En organisant des stages récréatifs durant les congés scolaires avec des sorties culturelles et ludiques, nous souhaitons faire avec les enfants en situation de handicap des activités que les familles n’osent pas toujours faire car ils ne se sentent pas forcément acceptés et bien souvent jugés dans les lieux publics », nous confie les trois fondatrices du projet. C’est donc dans une démarche d’accessibilité, inclusive et transdisciplinaire que l’asbl et le centre ont logiquement ouverts leurs portes – et cela ne s’invente pas – à la Place de la Sainte-Famille 23 à 1200 Bruxelles.
Pour la petite histoire
La première édition des 20 km de Bruxelles date de 1980 lorsque le jogging prenait doucement son essor. Depuis sa création, c’est le Syndicat d’Initiative-Bruxelles Promotion (SIBP) qui est l’asbl en charge de la gestion de l’événement et qui, à l’époque, rassemblait pas moins de 4.179 coureurs.euses. Plus de quarante ans plus tard, ce chiffre à été multiplié par dix jusqu’au point où les inscriptions ont dû être clôturées. Au fil des éditions, une centaine de nationalités différentes affluent parmi les milliers de participant.e.s. De manière générale, le premier départ officiel se donne à 9h30 pour les 1.500 personnes en handisport, à 10h pour la première boxe de coureurs.euses et à 10h50 pour les premiers.ères marcheur.e.s. Concernant le parcours, ce dernier reste presque inchangé depuis plusieurs années, avec comme point de départ le mythique Cinquantenaire autour duquel se rassemblent tous les participant.e.s, les tentes des associations et celles des entreprises. Participer à cette course annuelle permet aussi de passer par certains lieux de notre belle capitale : la rue Belliard, le Palais Royal l’avenue Louise, le Bois de la Cambre, l’avenue Tervuren, le rond point Montgomery et pour terminer : le Cinquantenaire.
Ça y est, le nouveau portail dénommé handicap.brussels a été lancé ! En ligne depuis mai 2024, le projet tire sa source d’une étroite collaboration entre le Service PHARE (COCOF) et Iriscare (VIVALIS). L’objectif du site est ni plus ni moins de simplifier la vie des personnes en situation de handicap en répondant à leurs besoins, et ce tout au long de leur vie. En fonction de la demande provenant d’une aide ou un service en particulier, la plateforme permet de centraliser l’information nécessaire et surtout de la rendre plus accessible !
Handicap.brussels a donc été créé avec et pour des personnes en situation de handicap ainsi que leurs proches. Le portail, disponible en français et en néerlandais, est également accessible en langue des signes, pour les personnes avec une déficience auditive, et en langage facile à lire et à comprendre (FALC) pour aider les personnes avec des difficultés de compréhension. En ce qui concerne l’origine des liens du site qui renvoient vers les organismes et les associations, la plupart d’entre eux proviennent de la base de données de Bruxelles Social, projet développé par l’Observatoire de la santé et du social de la COCOM (VIVALIS).
Rappelons tout d’abord que durant sa vie, toute personne en situation de handicap va potentiellement devoir se tourner vers un large éventail d’associations ou d’organismes pour répondre à ses besoins. Parmi eux, il y a notamment : la commune de résidence du demandeur, le Service PHARE, Vivalis, Actiris, le SPF Sécurité sociale ou encore les organismes privés comme les mutuelles et les nombreuses associations subventionnées. Mais par où commencer et comment ne pas s’y perdre ? Fort heureusement, les deux institutions que sont les COCOF et la COCOM se sont penchées sur la question – suite à une étude de 2022 réalisée à leur demande commune sur le cadastre des besoins des personnes en situation de handicap. Elles ont donc créé cet outil qui semble indéniablement combler un manque au sein du paysage bruxellois : handicap.brussels.
De l’information centralisée, accessible et évolutive
L’outil se démarque d’abord en proposant des informations et des références sur les différentes aides et services organisés par les pouvoirs publics actifs en Région Bruxelloise (excepté l’offre émanant de la Région flamande). En découvrant le site, on se rend rapidement compte de la facilité avec laquelle l’information est présentée. L’accessibilité est donc une des forces de cet outil ! De plus, l’information est classée selon 12 thématiques. Parmi celles-ci : la reconnaissance du handicap, l’école et la formation, l’accueil de jour ou encore les aides pour les proches. Finalement, « le personnel de handicap.brussels veille quotidiennement à assurer la mise à jour des contenus pour fournir l’information la plus fiable et la plus exhaustive possible. Car au niveau des institutions publiques, l’organisation de l’aide aux personnes en situation de handicap fait l’objet de constantes évolutions : les réglementations changent, des compétences sont « transférées »… Au niveau des organisations privées, le monde associatif bouge également, des associations naissent, fusionnent, déménagent, disparaissent, modifient leur champ d’action… « , peut-on lire sur le portail.
Le Conseil Supérieur de la Santé a récemment publié une série de recommandations visant à intégrer les interventions numériques et applications au sein des soins de santé mentale. Dans un rapport sur le sujet, le CSS affirme que malgré des systèmes de soins de santé mentale (SSM) relativement bien développés en Belgique, l’accès aux traitements et leur utilisation restent sous-optimaux. C’est pourquoi « le recours à la technologie pourrait constituer un élément important de la solution pour contribuer à relever ces défis et renforcer notre système de SSM. » Ces nouvelles mesures visent principalement les jeunes, particulièrement touchés, ces dernières années, parla dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil.
L’intégration d’outils numériques de bonne qualité dans les soins classiques permettrait notamment de contrecarrer la prolifération d’applications d’auto-assistance (relaxation, méditation…) et, si leur utilisation est bien encadrée par les professionnels de santé, de lutter d’une manière plus moderne contre les diverses problématiques de santé mentale.
{Communiqué de presse du Conseil Supérieur de la Santé}
« Services numériques de santé mentale
Vous avez probablement déjà vu des publicités pour ces applications ou peut-être même les avez-vous déjà utilisées : des outils numériques qui prétendent vous aider à améliorer votre sommeil, à mieux gérer le stress ou à diminuer l’anxiété. Que ce soit sur votre smartphone ou sur le web, il existe une multitude d’applications censées favoriser votre bien-être mental. D’un côté, le Conseil Supérieur de la Santé s’inquiète de cette prolifération, mais de l’autre, il souhaite accueillir l’innovation dans le domaine des soins de santé mentale. En outre, les soins de santé mentale numériques vont bien au-delà des applications d’auto-assistance. Pensez également aux thérapies en ligne, à l’utilisation de données provenant de dispositifs portables ou aux expériences de réalité virtuelle.
Le progrès technologique comme levier
Selon le Conseil Supérieur de la Santé, la numérisation peut renforcer le système de soins. L’écart entre l’offre et la demande de soins de santé mentale crée des défis majeurs. Les interventions numériques et autres applications permettent à un plus grand nombre de personnes d’obtenir facilement un soutien. Par exemple en leur évitant les contraintes traditionnelles des rendez-vous physiques, elles permettent souvent également de réduire les temps de réponse. En outre, l’anonymat des plateformes en ligne peut donner aux utilisateurs la liberté de s’exprimer ouvertement et de demander de l’aide sans craindre de stigmatisation ou de jugement. La recherche a montré que, dans l’ensemble, les interventions numériques sont aussi efficaces qu’une thérapie en face à face pour des symptômes légers à modérés. C’est d’autant plus vrai lorsqu’elles sont combinées à une forme de soutien humain.
Défis de la transformation numérique
Le Conseil Supérieur de la Santé recommande donc d’adopter les avancées technologiques. Cependant, la transformation numérique est également confrontée à de nombreux défis. Les professionnels de la santé en sont un maillon essentiel. Les formations initiales et continuées peuvent les aider à se familiariser avec les outils numériques. En outre, des questions juridiques et éthiques relatives à la protection de la vie privée doivent être éclaircies de toute urgence avant que les outils numériques puissent être largement utilisés de manière sûre et efficace dans la pratique.
Digital natives ou fracture numérique
La plupart des problèmes de santé mentale se développent pendant l’adolescence et le début de l’âge adulte. De plus, les adolescents sont particulièrement sensibles à certaines barrières dans les soins de santé mentale conventionnels. C’est précisément pour cette raison que la technologie peut leur être d’autant plus utile. Cependant, de nombreuses technologies testées auprès des jeunes ont été développées en premier lieu pour les adultes. Le Conseil recommande d’impliquer activement les jeunes dans la conception et le développement des interventions numériques.
En ce qui concerne l’utilisation des applications numériques par les personnes âgées, les études divergent. Le Conseil préconise d’accorder plus d’attention à l’inclusion des soins de santé mentale numériques, tant pour les patients âgés que pour les personnes ayant un statut socio-économique inférieur ou les groupes minoritaires. Encore une fois, il faut viser l’inclusion by design et les impliquer dès le début.
Élaboration d’un cadre national et d’un plan d’action
Ce nouveau rapport consultatif du Conseil Supérieur de la Santé se conclut par 12 recommandations concrètes issues d’une analyse approfondie de la littérature scientifique et d’une consultation d’experts. Elles portent sur l’élaboration d’un cadre national pour les soins de santé mentale numériques, avec un accent particulier sur les enfants et les adolescents. En tenant compte des connaissances scientifiques, des lignes directrices internationales et du contexte belge, les recommandations visent à promouvoir la croissance et l’application des solutions numériques et à améliorer ainsi l’accès aux soins de santé mentale. »
Les « Special Olympics Belgium », c’est l’événement à ne pas manquer pour tous les amateurs de sports. Et d’autant plus pour ceux qui soutiennent l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pour sa 40e édition, ces Jeux Nationaux d’Été se sont déroulés du 8 au 11 mai 2024 à La Louvière. Des athlètes provenant de toute la Belgique ont concouru pendant quatre jours. Ils étaient encadrés par des volontaires et ont pris part à des animations en tout genre.
Durant le long week-end de l’Ascension, « Special Olympics Belgium » a accueilli près de 3.000 athlètes, accompagnés de 1.200 coach, qui ont participé à une vingtaine de disciplines sportives différentes. Pour rendre l’aventure inoubliable pour les sportifs, ainsi que pour les supporters, l’organisation a prévu pas moins de 2.000 volontaires. Comme le veut la tradition, l’événement débuta avec une Cérémonie d’ouverture ainsi qu’un « Torch Run » et se termina en beauté avec une Cérémonie de Clôture. Outre l’aspect compétitif, l’objectif de ces jeux est avant tout d’offrir la possibilité aux personnes ayant un handicap mental de s’épanouir et de s’intégrer grâce au sport.
En pratique
Il s’agit donc de quatre jours animés durant lesquels des athlètes, hommes et femmes, préparés spécialement pour l’occasion – sans forcément avoir un niveau élevé de performance – viennent concourir pour une médaille, mais avant tout en faveur de l’inclusion et pour l’amour du sport. Parmi une vingtaine de disciplines sportives proposées durant ces Jeux Nationaux d’Été, il y a par exemple : la gymnastique artistique et rythmique, l’athlétisme, le basketball, le badminton, les bocce (boules), le bowling, le cyclisme, l’équitation, le floorball (unihockey), le football, le hockey, le judo, le netball, la natation ou encore le tennis (→ L’ensemble des sports est repris ici). Pour rappel, tout athlète doit remplir certaines conditions pour aspirer à participer aux Jeux Nationaux 2024 : avoir un handicap mental avec un Q.I. inférieur ou égal à 75, avoir au moins 8 ans à la date du 8 mai 2024 et avoir pratiqué un entraînement d’au moins 75 heures. Bien plus qu’un événement sportif, l’équipe « Special Olympics Events » propose aussi un programme d’animations avec musiques, chants, danses, spectacles de clowns, automates et beaucoup d’autres choses, pour le plus grand plaisir des athlètes et du public.
Special Olympics Belgium, un acteur de changement
Les « Special Olympics » ont été créé en 1968 par Eunice Kennedy Shriver aux États-Unis. Depuis lors, l’ampleur est telle qu’ils ont été reproduit dans 193 pays, comptant plus de 5,5 millions d’athlètes avec un handicap mental qui participent à des activités sportives adaptées de type olympique. De plus, l’organisation met en place un programme de santé pour les participant : le Healthy Athletes Program. L’organisation Belge, quant à elle, fait partie de la famille Olympique comme les populaires Jeux Olympiques ou les Paralympics. La mission principale de l’organisation est de « changer la vie des personnes ayant un handicap mental grâce au sport et favoriser leur inclusion sociale, en faveur d’une société plus inclusive dans laquelle les personnes ayant un handicap mental jouent un rôle actif. Le sport, la santé et l’enseignement resteront au cœur de nos démarches que nous mettrons en place au sein des villes et communes. Ainsi, nous pourrons améliorer la vie des 165.000 citoyens belges ayant un handicap mental ». Par ailleurs, les Jeux Nationaux sont organisés tous les ans contrairement aux Jeux Mondiaux qui eux sont bisannuels. Les Jeux Mondiaux sont soit des Jeux d’été soit des Jeux d’hiver et rassemblent des sportifs avec un handicap mental. Les prochains Jeux se dérouleront à Turin en 2025. Chaque discipline permet aux athlètes du même âge, du même sexe et du même niveau de concourir à chances égales. C’est ce que l’organisation appelle le Divisioning.
Le Divisioning
Pour aspirer à repartir avec une médaille, qui plus est la médaille d’or, les Special Olympics ont mis en place un Divisioning. Il s’agit d’un tour préliminaire qui permet de diviser les athlètes et les équipes pour les inclure dans des groupes homogènes. Pour mettre cet outil en place, l’organisation demande au préalable le niveau de compétence auprès de l’athlète ou de son coach. Les sportifs sont ensuite répartis dans des groupes allant jusqu’à huit participants ou des équipes par série. Le Divisioning semble mieux refléter le niveau réel de l’athlète ou de l’équipe que le niveau de compétence demandé lors de l’inscription car cela révèle le niveau actuel dans le même environnement de compétition qui sera vécu lors de l’événement.
Comme spécifié sur le site de l’organisation, « le Healthy Athletes Program de Special Olympics (HAP) a pour objectif d’évaluer la santé et la condition physique des athlètes ayant un handicap mental. Au sein du Healthy Athletes Program, les examens médicaux offerts sont sans obligation et totalement gratuits. L’athlète reçoit des conseils spécifiques à son état de santé et, si nécessaire, est redirigé vers un spécialiste pour un suivi. Après chaque évaluation, les athlètes reçoivent un beau cadeau en remerciement pour leur participation. Les résultats permettent aux athlètes d’avoir une connaissance globale de leur condition physique et donnent aux évaluateurs professionnels et étudiants venant d’universités et hautes écoles belges – une meilleure connaissance de l’état de santé et des besoins particuliers des athlètes ayant un handicap mental. Le Healthy Athletes Program contient les 8 programmes suivants : Fit feet, healthy body, healthy hearing, opening eyes, ou encore le diabetes prevention. »