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Mesures Covid de fin d’année : « Il faut maintenant soutenir les jeunes et leurs parents ! »

Suite aux dernières mesures Covid, la Ligue des familles demande aux gouvernements d’accompagner la fermeture des écoles et l’enseignement à distance de mesures de soutien aux parents et aux jeunes. Communiqué de presse. 

« La Ligue des familles, qui avait appelé le 2 décembre à ne pas faire porter la plus grande partie des efforts sur la jeunesse, prend acte des mesures annoncées le 3 janvier par le comité de concertation: fermeture des écoles fondamentales une semaine avant les vacances de Noël, retour à l’enseignement à distance la moitié du temps en secondaire, masque dès 6 ans.

Gouvernements, soutenez les familles !

Afin de permettre aux parents et aux jeunes de vivre le moins difficilement possible ces mesures, la Ligue des familles appelle les différents gouvernements à leur apporter le soutien nécessaire.Tous les parents ne pouvant faire du télétravail, et le télétravail n’étant pas compatible avec la garde de jeunes enfants, la Ligue des familles appelle à des mesures permettant aux parents de faire face à cette fermeture d’école qui s’ajoute aux congés scolaires déjà prévus.

Chômage temporaire dès le 20 décembre ?

Pour les parents des enfants de maternelles et de primaire, la Ligue des familles demande que les parents aient droit au chômage temporaire pour fermeture d’école la semaine du 20 décembre, que le montant de l’allocation soit revu à la hausse pour que les familles précarisés puissent en bénéficier également, et que les écoles doivent organiser des garderies pour tous les parents qui en éprouvent le besoin. La Ligue des familles appelle aussi les pouvoirs publics à mettre en place un dispositif de congé pour les fonctionnaires qui doivent s’occuper de leurs enfants (qui ne peuvent pas bénéficier du chômage temporaire). Enfin, la Ligue des familles demande que les employeurs octroient, autant que possible, un congé supplémentaire à leurs travailleurs pendant cette période de fermeture des écoles.

Pour les élèves de secondaire, la Ligue des familles appelle à mettre en place un dispositif d’enseignement à distance via documents papiers et rendez-vous individuels réguliers, afin de ne pas pénaliser les adolescents qui n’ont pas accès au matériel informatique ni ceux qui sont déjà en difficultés scolaires. La Ligue des familles demande par ailleurs que les périodes de présentiel soient consacrées aux nouveaux apprentissages tandis que le temps de travail à la maison serait consacré aux révisions et à l’évaluation des apprentissages. 

Pour une reprise normale à la rentrée de janvier !

Enfin, la Ligue des familles insiste pour que ces mesures soient temporaires et que l’école reprenne normalement pour tous à la rentrée de janvier. L’enseignement à distance renforce les inégalités scolaires, le décrochage et les difficultés de santé mentale des jeunes et doit impérativement être limité à ces quelques semaines.La Ligue des familles demande par ailleurs le maintien des stages prévus pendant les vacances de Noël ainsi que de toutes les activités extrascolaires. »

 

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Enfants et surdité : lancement de la campagne « Pas besoin de s’entendre pour se comprendre »

L’APEDAF, qui lutte pour l’épanouissement des enfants sourds et malentendants, lance sa nouvelle campagne « Pas besoin de s’entendre pour se comprendre ». Le but : mettre en avant les réalités vécues par les personnes sourdes dans l’espace public, ainsi que les solutions et aménagements faciles à appliquer pour que la communication soit plus facile.

Lors de la Journée Mondiale des Sourds en septembre dernier, Hospichild avait eu l’occasion de rencontrer les membres de l’APEDAF. Ils nous avaient confié le lancement, en novembre, de leur toute nouvelle campagne qui mettrait l’accent sur la communication entre les personnes sourdes et les personnes entendantes. Et la promesse est bien tenue puisque la campagne vient d’être révélée. Elle succède donc à la précédente sensibilisation dont Hospichild avait également parlé et qui se nommait : « Tu écoutes de la musique, attention aux risques ! » 

Communication, inclusion et autonomie 

Par cette campagne, l’APEDAF espère :

  • Faciliter la communication pour les personnes sourdes ou malentendantes dans l’espace public;
  • Permettre une meilleure inclusion des personnes sourdes dans la vie quotidienne;
  • Déconstruire les idées reçues liées à la communication sourds-entendants;
  • Rendre les personnes sourdes plus autonomes pour pouvoir entrer en communication avec les personnes entendantes.

Favoriser « l’entente » sourds-entendants

Aujourd’hui, 10% de la population est reconnue avec une déficience auditive plus ou moins importante. La communication est un besoin essentiel, pourtant les défis inhérents s’accentuent, notamment avec le port du masque lié à la crise sanitaire actuelle. L’APEDAF souhaite donc, grâce à leur campagne, accorder à la communauté sourde la visibilité qu’elle mérite dans l’espace public et montrer à la communauté entendante que de petits aménagements, très simples, peuvent être mis en place afin de faciliter la communication et, ainsi, favoriser l’inclusion des personnes sourdes et malentendantes dans la société.

Participer à la campagne

Pour permettre une belle visibilité de leur campagne, l’association a prévu toute une série d’outils et de supports à partager.  Notamment : • Des cartes reprenant l’arrêté ministériel concernant le port du masque lors d’une communication avec une personne sourde, à toutes les personnes sourdes et malentendantes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, désireuses d’acquérir cette carte. • Des badges et des stickers aux couleurs de la campagne et porteur de leur message pour rendre visibles les personnes et les établissements sensibilisés. • Une brochure d’information pour sensibiliser le grand public et toutes personnes intéressées ; cette dernière reprend des informations essentielles sur les modes de communication, mais également sur les aménagements pouvant être mis en place. • Des témoignages de parents, de jeunes, d’adultes sourds montrant que les bonnes pratiques existent afin de donner de l’élan aux personnes qui pourraient être réticentes. En bref, pour l’APEDAF, « Il est primordial de déconstruire les préjugés et de favoriser l’inclusion des personnes sourdes dans l’espace public, au même titre que les personnes entendantes. »

 

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4e vague du Covid : les pédiatres appellent à « faire preuve de bon sens »

La Covid Task force pédiatrique, regroupant des experts médicaux dans le domaine, conseille aux parents « de jouer la carte de la solidarité en faisant preuve de bon sens » face à la 4e vague d’infections au Covid-19.

Les pédiatres observent que le « visage de la pandémie a changé » tant dans la population générale que chez les enfants », d’une part en raison de la prédominance du variant delta et d’autre part, du fait que les personnes de plus de 12 ans ont pu être vaccinées.

« Faire preuve de bon sens »

Leurs conseils aux parents est dès lors de « faire preuve de bon sens », en gardant leur enfant à la maison entre autres quand il est malade et de le faire tester pour le Covid-19 si les symptômes correspondent.

Toutefois, lors du test, les pédiatres encouragent les parents à « insister » pour qu’une méthode non-invasive soit utilisée, comme un test salivaire ou un test nez-gorge.

Les pédiatres appellent à respecter « strictement » les périodes d’isolement et de quarantaine tant pour les enfants que pour les parents.

« Sobriété » également dans le nombre de contacts que les enfants peuvent accumuler en dehors de l’école. Les pédiatres invitent d’ailleurs à favoriser les activités en extérieur.

Visites et réunions de famille : plus de vigilance !

La solidarité joue aussi en protégeant les personnes les plus vulnérables, en ne leur rendant pas visite en cas de maladie ou contact à haut risque, pointent les pédiatres.

Si une visite a lieu, de la part d’un parent ou d’un enfant, les gestes barrières classiques sont de mise comme port du masque, la distanciation sociale et le lavage des mains, mais aussi en privilégiant une bonne ventilation. Le masque doit être adapté au visage de l’enfant, pointe encore la task force.

Un auto-test avant les réunions de familles, « surtout lorsqu’il y a des contacts intergénérationnels », est encore recommandé par les pédiatres, y compris pour les enfants.

Un Comité de concertation discutera ce mercredi 17/11 d’éventuelles nouvelles mesures à mettre en place pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus. En amont, le groupe d’experts pour la stratégie de gestion de la pandémie (GEMS ) a déjà préconisé d’élargir le port du masque notamment aux enfants à partir de 9 ans dans les écoles. Le PS a toutefois déjà manifesté son opposition catégoriquement au port du masque obligatoire pour les élèves de moins de 12 ans.

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Accidents domestiques : la Ligue des familles s’y attaque à pas de géants

Bien plus graves et courants qu’on pourrait le penser, les accidents domestiques sont la première cause, chez les enfants de 0 à 5 ans principalement, de blessures mortelles et de lésions menant à une invalidité. Autrement dit, des enfants meurent ou deviennent handicapés chaque année à cause d’un empoisonnement, d’une brûlure ou encore d’une chute survenue à leur domicile. C’est pour prévenir cela au maximum que la Ligue des familles, Gezinsbond et leur Maison des Géants sont en tournée en Belgique. 

©Sofia Douieb

Lorsque l’on pénètre dans cette géante maison aux meubles démesurés, le rire et l’étonnement sont les premiers réflexes. Ensuite, viennent la réflexion et la prise de conscience. Les dangers sont partout : une chaise bien trop haute, un couteau bien trop grand et tranchant en équilibre sur la planche à découper, un fer à repasser à un fil de tomber, un médicament gigantesque qui traîne, une poudre à lessiver à portée de main, une baignoire bien trop profonde…

Expérience virtuelle effrayante

À se procurer avant de rentrer dans la Maison des Géants, un audio-guide (en 6 langues !) indique, à chaque situation ou endroit dangereux, les bons gestes pour éviter les accidents : ne pas laisser traîner des objets inappropriés, mettre des protections aux prises, ne jamais laisser l’enfant seul dans la baignoire ou sur le tapis de change, ranger les médicaments et produits de nettoyage en hauteur ou dans une armoire fermée à clé… Depuis cette année, les réalités augmentée et virtuelle sont également au programme pour rendre l’expérience encore plus réaliste, voire plus effrayante.

Des chiffres préoccupants

Si la Ligue des familles insiste tant pour prévenir les accidents domestiques, c’est parce que les chiffres sont absolument ahurissants. Comme la Ligue l’indique : « Des études européennes montrent que le nombre d’accidents mortels dans et autour du logement est trois fois plus élevés que ceux en voiture. Les accidents domestiques sont même la première cause de blessures mortelles et de lésions menant à une invalidité. »  Pour rappel, la Maison des Géants existe depuis plus de 30 ans du côté flamand. Pour Bruxelles et la Wallonie, c’est une première.

À qui s’adresse la Maison des Géants ?

Lors de la présentation de la Maison des Géants aux professionnels du secteur de l’enfance, Elke Van den Brandt, ministre de la Mobilité et de la Sécurité routière notamment, a pris la parole : « Ce genre d’initiative ludique est d’une importance capitale pour faire prendre conscience à toute personne en charge de l’éducation d’un enfant de rester vigilant à chaque instant ! »  Autre intervention, celle d’un membre de l’association Pinocchio qui veille aux intérêts et au bien-être des enfants ou adolescents brûlés en Belgique. L’asbl complète et contribue à la prévention des accidents domestiques auprès des 300.000 familles ayant un enfant de moins de 5 ans ou auprès des grand-parents ou encore auprès des professionnels de l’enfance.

→ Plus d’infos sur l’événement sur le site de la Maison des Géants

→ La Maison des Géants est en tournée jusqu’en avril 2022 partout en Belgique

 

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Victoire des pédiatres au Conseil d’État : les bébés ont à nouveau un visage !

C’est officiel, et c’est une très bonne nouvelle pour le monde pédiatrique belge : le Conseil d’État a partiellement annulé l’arrêté royal du 2 décembre 2018, portant exécution de la loi du 19 juillet 2018 relative au financement groupé des soins hospitaliers à basse variabilité (pour lesquelles il n’y a pas de complication). C’est une réelle victoire pour les principes défendus par les associations de pédiatres belges qui se battent depuis près de deux ans pour cette cause. 

©Wavemakers

 

Pour rappel, début 2019, les pédiatres belges (au travers de l’Académie de Pédiatrie et des associations qui la composent) se sont mobilisés contre la loi sur le financement des soins « à basse variabilité » initiée par la ministre de la Santé Maggie De Block (avec notamment la campagne « Donnez-nous un visage »). À l’époque, ils avaient conjointement, avec l’ABSyM (Association Belge des Syndicats Médicaux), décidé d’introduire deux recours : l’un au conseil constitutionnel contre la loi du 19/07/2018 au motif de discrimination du nouveau-né, et un autre au conseil d’état contre les arrêtés d’application du 02/12/2018. Presque deux ans plus tard, les pédiatres ont enfin gagné !

Un financement discriminatoire, surtout pour les nouveaux-nés

Le problème avec cet arrêté et le financement groupé qu’il impliquait, c’était surtout au moment d’un accouchement, car la mère et l’enfant partageaient le même forfait. Ce qui veut dire que les éventuelles complications d’un nouveau-né n’étaient pas prises en charge puisque ce dernier était assimilé à sa mère et n’avait donc pas d’identité propre. Pour les pédiatres belges, il s’agissait là de discrimination. Et cette injustice est à présent résorbée !

Violation du principe d’égalité

Le Conseil d’État a donc tranché. Il se joint à l’avis des pédiatres en déclarant que pour les nouveau-nés présentant un niveau de gravité 3 ou 4 et relevant des groupes de patients liés aux accouchements, il existe un risque de réduction du niveau de protection de la santé durant la période de séjour de la mère à l’hôpital. En soumettant ces nouveau-nés, durant la période de séjour de la mère à l’hôpital, au même système de financement que les nouveau-nés présentant un niveau de gravité 1, l’AR viole donc le principe d’égalité. « Ce principe d’égalité est même violé deux fois », explique le Groupement Belge des Pédiatres de Langue Française sur son site web. « Car tous les autres patients présentant un niveau de gravité 3 ou 4 sont exclus de la portée du financement par montant prospectif global, alors que ce n’est pas le cas pour les nouveau-nés présentant un niveau de gravité 3 ou 4 durant la période où la mère séjourne encore à l’hôpital. »

 

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