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En vue de protéger les plus fragiles, une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière vient d’être lancée par Vivalis !

Chaque année, près de 500.000 personnes sont touchées par la grippe saisonnière, ce qui représente entre 2 et 8% de la population belge. En prévention d’un pic épidémique, le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a publié des recommandations – relayées ensuite par l’Association des médecins généralistes – pour appeler les personnes à risque de complications à se faire vacciner. Vivalis, dont fait partie Hospichild, appuie également sur le clou avec sa campagne préventive ! Et cette année, c’est encore plus facile de prévenir la grippe puisqu’il existe dorénavant un vaccin disponible en pharmacie délivré sans prescription.

Image tirée du site de Vivalis

 

Appelée aussi influenzavirus, la grippe est une maladie infectieuse qui se caractérise par une combinaison de plusieurs symptômes comme la fièvre, une toux sèche, des frissons, une perte d’appétit, des douleurs musculaires ou encore de la nausée. Elle est généralement sans gravité mais elle peut néanmoins provoquer des complications auprès de personnes à risque et, ainsi, s’avérer dangereuse. Il est donc important de rappeler aux personnes concernées et à leurs proches l’existence du vaccin qui permet d’être protégé.

« Cela concerne les personnes de 65 ans et plus, car même si cela parait jeune, c’est prouvé statistiquement que passé cet âge, on a plus de risque de faire des complications si on attrape la grippe. Ce sont aussi toutes les personnes qui ont des affections chroniques; qu’elles soient cardiaque, pulmonaire, un asthme sévère ou encore les diabétiques. Et ce sont aussi les femmes enceintes, quelle que soit leur stade de grossesse. On demande également aux personnes qui vivent avec ces personnes plus vulnérables de se faire vacciner, ainsi qu’aux travailleurs du secteur de soins de santé. » Nathalie Noël, fonctionnaire dirigeante chez Vivalis, interviewée par BX1.

Quelques mots sur le vaccin contre la grippe

Comme on peut le lire sur le site de Sciensano, il existe plusieurs type de virus qui sont à l’origine de la grippe saisonnière : les virus A qui sont susceptibles de provoquer une pandémie chez les humains et des animaux, les virus B qui ne se rencontrent que chez l’être humain et les virus C, bien moins répandus et qui ne provoquent que des symptômes légers. Ce sont donc les virus A et B qui circulent et sont sujet à des études régulières de la part d’organismes de santé comme l’OMS, le CDC, Sciensano ou encore l’ECDC afin de prévenir les épidémies de grippe saisonnière. Concernant le traitement, il existe à ce jour quatre types de vaccins ‘quadrivalents’ qui comportent des antigènes (anticorps) contre les virus de type A et de type B. Malgré qu’il s’agit de virus qui mutent constamment, cela permettra d’agir sur le système immunitaire de la personne en le mettant en contact avec une forme légère du virus et, ainsi, pouvoir par la suite se défendre.

→ Vers la campagne de Vivalis contre le grippe saisonnière

Quand et où se faire vacciner ?

Comme chaque année, le Conseil Supérieur de la Santé recommande la vaccination contre la grippe et ce, dès le mois d’octobre. Car, s’il est conseillé d’éviter un éventuel pic d’épidémie, il faut un certain temps pour que le vaccin fasse effet. En effet, il faut compter de 10 à 15 jours pour que la propagation du vaccin se fasse dans le système immunitaire. Certains effets secondaires peuvent apparaître chez certaines personnes comme des douleurs musculaires, de la fièvre, une rougeur voire un gonflement situé à l’endroit du corps piqué et ce durant un ou deux jours. La vaccination contre le grippe saisonnière se réalisé une fois et doit idéalement être renouvelée chaque année car c’est un virus qui évolue avec le temps, tout comme son traitement. Pour se faire vacciner, il est maintenant possible de passer commande auprès d’une pharmacie sans avoir besoin d’une ordonnance. Pour finir, il suffit de prendre rendez-vous auprès de son médecin traitant ou dans  une pharmacie vaccinatrice.

Des gestes préventifs

Il est un fait que les virus de la grippe se propage rapidement et ce, par les voies respiratoires. De plus, ceux-ci survivent un certain temps sur les mains des personnes infectées. Voilà pourquoi il semble important de rappeler certaines mesures liées à l’hygiène :

  • Éviter les contacts avec les personnes infectées
  • Se laver les mains de manière régulière et, en particulier après avoir éternué.
  • Éternuer dans des mouchoirs en papiers jetables, et à usage unique, ou dans le creux du coude.
  • Porter un masque dans des lieux intensément fréquentés comme les transports en commun
  • Rester à son domicile lorsqu’on est malade afin d’éviter toute propagation

→ Pour consulter les recommandations (2024-2025) du Conseil supérieur de la Santé sur la vaccination contre a grippe

Samuel Walheer

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Hausse « préoccupante » de la prise d’antidépresseurs chez les adolescents en Belgique

Une des données les plus frappantes de l’étude « Utilisation des médicaments chez les adolescents », menée par les Mutualités Libres, est la forte augmentation de la consommation d’antidépresseurs chez les adolescents en Belgique. Entre 2013 et 2022, l’usage de ces médicaments a grimpé de 60 %, une évolution qui inquiète les professionnels de santé. Même si seulement 1,6 % des adolescents en prenaient en 2022, cette tendance à la hausse soulève des questions sur la santé mentale des jeunes et sur la gestion des troubles psychologiques.

Les Mutualités Libres indiquent que cette augmentation n’est pas survenue de manière linéaire. En effet, le pic d’utilisation des antidépresseurs est survenu après la pandémie de Covid-19, période qui a été marquée par une montée en flèche des troubles anxieux, de la dépression et des problèmes de santé mentale chez les jeunes. La crise sanitaire, avec son lot de confinements, de restrictions sociales et de pressions scolaires, a eu un impact significatif sur le bien-être mental des adolescents.

« Le Covid-19 a agi comme un accélérateur pour des tendances déjà observées, révélant et amplifiant les souffrances psychologiques de nombreux jeunes », note un expert de la santé mentale.

Pourquoi les antidépresseurs ?

Le recours croissant aux antidépresseurs chez les adolescents soulève notamment des questions sur les solutions alternatives qui leur sont proposées pour gérer leur santé mentale. Selon certains spécialistes, cette hausse pourrait être liée à un manque d’accès aux soins psychologiques ou à une sous-utilisation des approches non médicamenteuses, telles que la psychothérapie ou la psychoéducation. « Nous observons une tendance à médicaliser des situations qui, dans certains cas, pourraient être mieux gérées par un accompagnement psychologique », indique aux Mutualités Libres un psychologue spécialisé en adolescence. L’étude souligne en effet que des méthodes non médicamenteuses, comme la thérapie comportementale et cognitive (TCC), sont souvent sous-exploitées, alors qu’elles ont prouvé leur efficacité dans la gestion des troubles anxieux et dépressifs.

Une augmentation de la durée des traitements

L’étude révèle également une autre donnée importante : la durée moyenne des traitements antidépresseurs a elle aussi augmenté de 60 % au cours de la même période. Cela signifie que non seulement plus d’adolescents se voient prescrire ces médicaments, mais qu’ils les prennent sur des périodes plus longues. « C’est là que réside une des principales préoccupations », soulignent les Mutualités Libres. Si les antidépresseurs peuvent être efficaces pour traiter certains cas de dépression sévère, il est crucial de ne pas les voir comme une solution à long terme, surtout chez les jeunes en pleine construction psychologique. La prolongation des traitements peut induire une dépendance et des effets secondaires à long terme.

La santé mentale des jeunes : un enjeu urgent

Face à ce constat préoccupant, les Mutualités Libres appellent à une prise de conscience collective sur la manière de traiter la santé mentale des adolescents. « Le recours systématique aux antidépresseurs doit être interrogé », peut-on lire dans les conclusions de l’étude. Si ces médicaments peuvent être nécessaires dans certains cas de dépression sévère, une prescription trop hâtive ou prolongée risque de masquer des problèmes sous-jacents qui nécessitent un suivi psychologique. L’importance de favoriser des approches non médicamenteuses est donc au cœur des recommandations. En effet, les adolescents, en plein développement émotionnel et mental, sont particulièrement sensibles aux effets des antidépresseurs.

« Il est essentiel de promouvoir des solutions alternatives et de rendre les soins psychologiques plus accessibles », insiste le rapport.

Quels sont les risques à long terme ?

Les antidépresseurs, bien qu’efficaces pour traiter les symptômes de la dépression, comportent des risques, notamment chez les jeunes. « Les effets secondaires peuvent inclure des troubles du sommeil, des sautes d’humeur, voire une dépendance en cas d’usage prolongé », explique un psychiatre. C’est pourquoi les Mutualités Libres appellent à une vigilance accrue lors de la prescription de ces médicaments, et à un suivi rigoureux des adolescents qui en consomment. Ainsi, bien que l’usage des antidépresseurs soit en augmentation chez les jeunes, cette tendance ne doit pas occulter la nécessité de promouvoir des solutions plus durables et moins invasives pour traiter les troubles de santé mentale. Les professionnels de santé, parents et éducateurs doivent se mobiliser pour mieux accompagner les adolescents et leur offrir un accès plus large aux soins psychologiques, tout en réduisant au maximum la dépendance aux médicaments.

Sofia Douieb

Vers l’étude complète

 

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La Maison de l’Autisme lance sa toute nouvelle plateforme en ligne !

Il y a quelques jours a été lancé le tout nouveau site internet de la Maison de l’Autisme ! Son objectif ? Informer et connecter l’ensemble du secteur grâce à sa visée collaborative. Dédiée aux familles, aux professionnels et à toutes les personnes concernées, la plateforme fait figure d’espace d’échanges, de partage d’activités, de projets et d’initiatives en lien avec l’autisme. N’hésitez pas à y jeter un œil !

L’équipe d’Hospichild a suivi de près le développement du projet de la Maison de l’Autisme ; des prémices jusqu’au lancement de sa plateforme. Par ailleurs, c’est en mai 2023 que nous partagions la dernière information sur le sujet : La future Maison bruxelloise de l’Autisme a son architecte. À cet égard, un appel est toujours en cours et est intitulé : « Appel à auteurs de projet pour la conception architecturale de la Maison de l’Autisme en Région de Bruxelles-Capitale« . Le démarrage du chantier est prévu en 2027. Mais pour l’heure, voyons ce que nous réserve le site lancé il y a seulement quelques jours.

Une plateforme évolutive et participative

La plateforme en ligne a donc été créée dans une optique participative. À savoir, chaque personne sensible ou en lien avec l’autisme peut créer un compte et contribuer à alimenter et faire évoluer le site. C’est ainsi que son développement sera plus riche, par la diversité de ses contributeurs, du partage d’informations, des idées, des ressources diverses et même par des retours d’expériences. Pour ce faire, la Maison de l’Autisme encourage ses utilisateurs à créer du contenu, poster des événements via l’agenda en libre accès, s’informer via les fiches pratiques et l’Annuaire, collaborer avec les autres membres via l’onglet « Communauté » ou encore découvrir des choses via la page intitulée « Vos actus ».

Pour découvrir le site de la Maison de l’Autisme

Quelques mots sur la Maison de l’Autisme

Place à une petite présentation de la Maison de l’Autisme qui s’adresse à toutes personnes, sans distinction d’âge, concernées par l’autisme, aux familles, aux professionnels du secteur ou encore aux aidants proches. Les missions de l’institution sont dirigées vers les personnes autistes, mais elle joue aussi un rôle de guide dans l’élaboration de projets ou d’initiatives externes. De plus, elle favorise le travail collaboratif et en réseau, tout en soutenant les services en lien avec l’autisme. Finalement, voici les 4 axes sur lesquels la Maison de l’Autisme se réfère pour encadrer ses futures interventions et mener à bien ses missions : Écoute, Information & orientation, Formation & sensibilisation, Loisir, répit & rencontre et veille, Monitoring & innovation.

« Quid » du futur bâtiment de Maison de l’Autisme

Via une convention du 6 juillet 2023 entre la COCOF, la COCOM et la Région de Bruxelles-Capitale, le projet s’est vu affecté au Château de Trois-Fontaines. Ce dernier, situé dans la Forêt de Soignes à Auderghem sera donc le lieu de référence temporaire de la Maison de l’Autisme. En accordant à l’institution un espace « nature » en plein cœur de la ville, il était question de favoriser les rencontres informelles, le partage entre pairs, des ateliers créatifs, des séances de sensibilisation ou de formation et des activités de loisirs. Ensuite, il faut savoir qu’en date du 29 septembre 2022, l’idée de créer et de localiser la Maison de l’Autisme plus central était pressenti. C’est en juin dernier qu’un appel d’offre a été lancé et porté par la Société d’Aménagement Urbain de la Région de Bruxelles-Capitale. Il vise ainsi à transformer les espaces existants situés à l’Usquare – l’ancienne caserne de l’École Royale de la Gendarmerie d’Ixelles – en future Maison de l’Autisme.

« La conception du projet devra tenir compte des spécificités du public accueilli, notamment à travers une attention forte portée à l’acoustique des lieux et leur accessibilité, ainsi qu’une approche sensorielle. Cette attention nécessitera d’être en capacité de dialoguer avec des experts du sujet ainsi que des personnes atteintes de TSA, qui seront des acteurs à part entière du projet, et de prioriser, dès la conception, l’adaptation aux besoins de tous ses usagers » , peut-on lire sur la page LinkedIn de la Société d’Aménagement Urbain de la Région de Bruxelles-Capitale (Sau-msi.brussels) en charge du développement du projet.

Samuel Walheer

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Pour renforcer la santé publique à Bruxelles, un groupement hospitalier va voir le jour !

Une conférence de presse s’est tenue ce mercredi 11 septembre à l’hôtel de ville de Bruxelles pour annoncer la nouvelle : un nouveau groupement hospitalier va voir le jour ! Il s’agit des Hôpitaux Iris Sud (Joseph Bracops, Molière Longchamp, Etterbeek-Ixelles et Etterbeek-Baron Lambert) et du CHU Saint-Pierre (Alexiens, Porte de Hal). L’idée étant de s’unir pour l’avenir de la santé ; afin d’améliorer la qualité des soins et de garantir une médecine de proximité, accessible et de premier plan pour tous. Un grand pas en avant, prometteur, plus que nécessaire, qui devrait se concrétiser à partir du 1er janvier 2026.

Porté par de nombreux acteurs de terrain, le projet est innovant. En effet, la collaboration rassemblera pas moins de six sites, ce qui représente près de 6.000 collaborateurs et 1.100 lits, pour impacter positivement l’avenir de la santé publique. La conférence a vu se réunir, à l’hôtel de ville de Bruxelles, un grand nombre d’acteurs clés tels que les présidents des Conseils d’Administration et des Conseils médicaux du CHU Saint-Pierre et de HIS, ainsi que les cinq bourgmestres des communes concernées.

{ Communiqué suite à la conférence de presse du 11 septembre 2024 }

Nouvel acteur majeur de santé publique  

La nouvelle entité intégrée instaurera, sous un nouveau nom et une gouvernance unifiée, une gestion centralisée des opérations et des finances, ainsi qu’un plan d’investissement commun pour moderniser les infrastructures hospitalières. Cette approche développera un plan médical commun et permettra d’optimiser les pratiques et d’améliorer la qualité des soins tout en impliquant les équipes médicales dans l’élaboration du projet de déploiement stratégique commun. Cette alliance renforcera considérablement le poids et les capacités d’investissement de la médecine publique à Bruxelles.

Renforcement des capacités et innovation 

Au contraire des projets d’austérité qui fleurissent un peu partout, il est question ici d’un projet de développement et de croissance. Avec près 6000 collaborateurs et 1100 lits répartis sur six sites, le nouveau groupement deviendra un acteur majeur de la santé publique sur le plan régional. Cette alliance permettra d’accroître les capacités d’investissement et de réaliser des améliorations significatives tant dans la qualité des soins que dans les infrastructures hospitalières. L’alliance entre les deux hôpitaux permettra de réaliser des synergies dont les économies seront directement réinjectées au service de la politique de soins. Les patients ne perçoivent pas spontanément un Glaucome, souvent diagnostiqué tardivement. Cette neuropathie optique est souvent nommé « le voleur silencieux de la vision ». Elle est liée, de manière non-exclusive, à une élévation de la pression intraoculaire (PIO). 

Engagement pour la qualité et la proximité 

Les Hôpitaux Iris Sud et le CHU Saint-Pierre partagent des valeurs communes fortes d’engagement public, de qualité et d’accessibilité. L’ambition des deux acteurs publics est de se renforcer pour mieux relever les défis d’avenir : maintenir une médecine de haute qualité, dispensée par des médecins conventionnés ; continuer à attirer du personnel à la pointe, dans un contexte de pénurie ; renouveler les investissements dans les infrastructures et dans le matériel. Ce projet de groupement vise à garantir la pérennité et la croissance du modèle de médecine publique à Bruxelles avec une offre de soins adaptée, répartie sur les six sites des deux institutions.
Une équipe multidisciplinaire est chargée de coordonner cette transformation, en plaçant les patients au cœur du projet et en respectant les valeurs fondamentales de qualité, de respect, d’engagement, d’accessibilité, de proximité et de neutralité.

Un projet soutenu par les cinq bourgmestres 

Ce projet de groupement est soutenu par les cinq bourgmestres des communes impliquées, qui soulignent l’importance de cette initiative pour l’ensemble de la région bruxelloise :
  • Philippe Close, Bourgmestre de Bruxelles-Ville
  • Fabrice Cumps, Bourgmestre d’Anderlecht
  • Vincent De Wolf, Bourgmestre d’Etterbeek
  • Christos Doulkeridis, Bourgmestre d’Ixelles
  • Jean Spinette, Bourgmestre de Saint-Gilles

Mis en ligne par Samuel Walheer

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« Bien plus que des soins » : une campagne pour démystifier les soins palliatifs

Le 12 octobre prochain, ce sera la journée mondiale des soins palliatifs. Pour l’occasion, trois fédérations du plat pays se mobilisent à nouveau pour relancer leur campagne nationale intitulée « Bien plus que des soins ». L’idée est de proposer une autre vision auprès du grand public et surtout de faire comprendre que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de mort mais bien de qualité de vie. Pour ce faire, une plate-forme est mise à disposition sur laquelle est présentée une multitude d’informations sur le sujet, des affiches, des spots radio ou encore des vidéos de professionnels de la santé et même d’une aidante proche.

Une des affiches de la campagne « Bien plus que des soins ».

 

Comme chaque année, les trois fédérations – à savoir la FBSP (Bruxelles), la FWSP (Wallonie) et la Palliative Zorg (Flandre) – diffusent leur campagne toujours aussi percutante et aux messages positifs. Le secteur organise également des activités comme des journées bien-être, des conférences, des passages dans des hôpitaux ou centres d’hébergement afin de pouvoir sensibiliser le plus grand nombre sur ce sujet sociétal. D’ailleurs, l’équipe d’Hospichild partageait déjà la première campagne lancée en 2020 avec comme message « Les soins palliatifs améliorent la qualité de vie du patient et de ses proches, et ce d’autant plus qu’ils sont envisagés tôt ».

Pourquoi une campagne ?

Les soins palliatifs sont très souvent connotés négativement et sujets à des clichés de la part du grand public. La campagne semble vouloir ouvrir le champ de vision en apportant des précisions bien nécessaires. En effet, les soins palliatifs mettent le patient au centre en prenant en compte ses besoins et lui permettant de profiter, malgré son état de santé ou sa maladie incurable, des petits plaisirs de la vie.

« Les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’une maladie grave et évolutive. Ils rassemblent l’ensemble des soins et des traitements destinés à améliorer le bien-être physique, psychologique, social et spirituel des patients, par une approche pluridisciplinaire et personnalisée, afin de les aider à vivre aussi activement que possible et ce malgré leur état de santé fragile. Les soins palliatifs soutiennent également les proches dans les différentes étapes de la maladie et dans le processus de deuil. » Message diffusé dans la campagne.

Les soins palliatifs pédiatriques

En tant que dispositif visant à informer les parents d’enfants gravement malades, Hospichild partage donc tout naturellement cette campagne au sujet des soins palliatifs. La spécificité des soins palliatifs pédiatriques est qu’ils s’adressent à tous les enfants, depuis leur naissance jusqu’à l’âge de dix huit ans. La prise en charge de l’équipe de soins qui entoure l’enfant est donc différente par rapport à un adulte et prend en compte sa croissance, ses envies et ses aspirations.

« On ne sait pas combien de temps il va encore nous rester mais en tout cas, le temps qui reste, on va essayer de le rendre le plus débordant de créativité et de joie. Il y a un jeune qui voulait absolument passer son permis de conduire, une autre qui voulait manger au restaurant avec ses grands-parents, un qui voulait aller voir la mer… Il faut être créatif quand on est infirmiers en soins palliatifs pour essayer de permettre que les petits bonheurs de la vie puissent être concrétisés. Et ce sont des moments extrêmement importants pour ces enfants et ces familles-là. » Brigitte de Terwangne, infirmière pédiatrique

La société toute entière est concernée

Soutenir la maladie d’un proche n’est pas de tout repos. Et pour des parents alors ? Gérer les d’émotions qui surviennent n’est pas évident et ne laisse certainement personne indemne. Heureusement les prestataires de soins existent (soignants à domicile, bénévoles…) ! Car il est aussi important de soutenir l’entourage, la famille, les aidants proches du patient. Permettre des moments de répit, c’est prévenir l’épuisement physique et psychique. Car l’annonce d’une maladie incurable ou chronique d’un patient peut forcément engendrer des effets néfastes. Les soins palliatifs offrent aussi la possibilité aux patients et aux aidants-proches d’être écouté et soutenu. Un relais plus que bienvenu pour aider les familles.

« Quand vous êtes entourés, aussi mal que vous allez, le fait qu’il y ait des humains qui vous mettent au centre de leurs préoccupations, vous regagnez un peu d’énergie et cela rend la chose plus douce. Une équipe de soins s’est mise autour de nous deux et pour moi, quand on n’a pas de famille pour nous aider, c’est devenu notre famille. Fatima, aidante-proche interviewée pour la campagne.

→ Découvrir la campagne complète : « Les soins palliatifs, c’est bien plus que des soins »

→ Pour prendre contact avec l’une des trois fédérations à l’initiative de la campagne :

Samuel Walheer

 

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