Lundi 18 mai, le GAMP, Groupe d’Action qui dénonce le Manque de Places pour les personnes handicapée de grande dépendance, lance une « campagne choc » pour sensibiliser le grand-public et les décideurs politiques à la détresse des parents d’enfants handicapés ; particulièrement éprouvés pendant ce confinement.
L’association appelle les parents concernés à leur envoyer des photos « de craquage » avec un masque déchiré sur le visage par exemple; ainsi qu’un petit témoignage de leur situation. Le GAMP diffusera chaque jour deux photos sur ses réseaux, et ce pendant toute cette semaine.
Voici leur cri d’alerte publié sur Facebook :
« Voici deux mois que nous, parents d’enfants handicapés, sommes pour la plupart confinés avec nos enfants dans des conditions qui ne favorisent ni l’accessibilité, ni le vivre-ensemble. Depuis le début du confinement, nous faisons face à des situations inédites devenant notre quotidien. Nos enfants sont déprimés, ils ne comprennent pas le confinement, les crises se répètent. L’éveil d’un bon nombre de nos enfants régresse, ils ont besoin d’un apprentissage accessible avec une prise en charge adaptée.
Aujourd’hui, je craque. Je ne devrais pas le dire, je devrais le garder pour moi. Mais si je ne le dis nulle part, qui entendra mon message ? »