Même si le Conseil National de Sécurité avait déjà donné son feu vert le 4 mai dernier pour la reprise des consultations non-urgentes au sein des hôpitaux et des cabinets privés, la plupart a choisi d’attendre le 11 mai pour réellement entamer le retour à la normale. Enfin presque, parce que les visites demeurent interdites.
Rappelons-le, tous les hôpitaux bruxellois ne sont pas logé à la même enseigne. Certains sont encore trop occupés par la gestion de la pandémie pour envisager un retour à la normale. D’autres ont déjà entamé la procédure de reprise progressive des consultations le 4 mai dernier, et les derniers ont attendu jusqu’au 11 mai pour s’y mettre. Quant aux cabinets privés, un document bien fourni est disponible pour leur permettre de parer à toutes les éventualités liées à la reprise de leurs activités.
Un masque pour les 7 ans et plus en hôpital
À l’Hôpital des Enfants, les pédiatres ont tout juste recommencé à accueillir les petits patients pour les consultations non urgentes. Mais certaines précautions sont de mises :« Nous demandons aux parents et aux enfants de 7 ans et plus de venir avec leur masque si possible, afin de limiter la distribution systématique de ces protections devenues très précieuses pendant l’épidémie. »
Rester prêts pour d’éventuelles nouvelles vagues
Sur le site de l’Hôpital Erasme, on peut lire : « Nous poursuivons les soins nécessaires dans nos unités COVID et devons rester prêts pour d’éventuelles nouvelles ‘vagues’. Par conséquent, la reprise de nos activités de consultations et d’hospitalisations aura lieu en 2 temps : reprise des consultations et activités chirurgicales en hôpital de jour dès le 4 mai et hospitalisations classiques à partir du 11 mai. »
Reprise prudente et progressive
L’UZ Brussel redémarrera tous les rendez-vous pour des soins non urgents à partir de ce 11 mai. Cet élargissement se fera toutefois de manière progressive. Dans ce cadre, la priorité sera donnée aux soins, examens et interventions qui ne peuvent pas être reportés. « L’hôpital prend toutes les mesures nécessaires pour accueillir les patients en toute sécurité. »
« Prudence » est aussi le maître mot des Hôpitaux Iris Sud qui reprendront également leurs consultations et chirurgies de jour le 11 mai, de façon très progressive.
Les visites demeurent interdites
En ce qui concerne les visites aux patients hospitalisés, le gouvernement a pour l’instant maintenu la règle selon laquelle aucune visite n’est possible. Les mêmes exceptions sont toujours d’application :
- Consultations : patients à mobilité réduite : max 1 accompagnateur autorisé
- Consultations : patients mineurs : max 1 superviseur autorisé
- Pédiatrie, maternité et néonatologie : max 1 adulte par patient par jour
- Les proches immédiats (max 2) des patients en phase critique ou en fin de vie
Conseils pour les cabinets privés
Il est recommandé, par la DG Soins de santé du SPF SPSCAE, plusieurs choses aux spécialistes privés pour mener à bien cette phase de reprise progressive de leurs activités :
- Tous les soins nécessaires et urgents peuvent être dispensés en priorité absolue. Cela a toujours été le cas, même pendant la première vague de COVID-19. Bien entendu, cela reste valable.
- La poursuite de la reprise des soins en cabinet privé est absolument conditionnée par le respect de toutes les mesures de santé et de sécurité.
- Le prestataire de soins est toujours responsable de l’évaluation de la situation individuelle de chaque patient et donnera la priorité aux patients dont les soins sont les plus aigus.
- Les téléconsultations seront toujours encouragées pour les prestations qui le permettent.
- Les prestataires de soins qui travaillent également (partiellement) dans un hôpital resteront, si nécessaire, disponibles pour contribuer aux soins dispensés dans les établissements hospitaliers.
- Etc.