Chimiothérapie possible à domicile à partir du 1er juillet, nouveau test pour améliorer le traitement du cancer le plus fréquent chez les enfants, demande – par KickCancer – d’une stratégie à long terme pour les jeunes atteints d’un cancer… Ce sont là les trois mesures du mois de juin concernant les cancers pédiatriques. Des avancées encourageantes pour les jeunes patients et leurs familles !
Au mois de juin 2023, au sujet des cancers pédiatriques, plusieurs décisions ou améliorations ont été mises sur la table et se concrétiseront très prochainement. Hasard du calendrier ou urgence d’améliorer la situation des enfants ? Peu importe tant que le sujet est abordé et que les lignes bougent ; autant médicalement, que politiquement !
Chimiothérapie possible à domicile à partir du 1er juillet
À partir du 1er juillet 2023, les patients auront la possibilité de recevoir en partie à domicile une chimiothérapie ou un traitement antibiotique de longue durée par intraveineuse. Cette mesure a été approuvée le 6 juin 2023 par le Comité de l’assurance de l’INAMI. « Il s’agit d’une étape importante du changement de culture que nous amenons dans les soins de santé. À l’avenir, les patients pourront recevoir de plus en plus de soins spécialisés dans leur milieu de vie. Nous faisons en sorte que ce soit possible en renforçant considérablement la coopération entre les prestataires de soins à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital. De cette manière, nous apportons aux patients un peu plus de confort et évitons les visites inutiles à l’hôpital. Uniquement quand c’est le choix du patient, évidemment. », indique Frank Vandenbroucke.
Nouveau test améliorant le traitement des enfants atteints du cancer le plus fréquent
Des chercheurs de l’UZ Gent et de l’UGent, l’hôpital universitaire ainsi que l’université de Gand, ont mis au point un nouveau test qui peut améliorer le traitement des enfants atteints de leucémie lymphoblastique aigüe (LLA), le cancer le plus fréquent chez les enfants. Les médecins pourront ainsi déterminer plus rapidement si le traitement est efficace. Chaque année, 70 enfants sont diagnostiqués d’une LLA en Belgique. « Le test nous apprend très rapidement si un traitement est efficace ou non, explique le professeur Tim Lammen. Nous l’appliquons à l’ensemble des enfants atteints de LLA en Belgique ». Depuis le mois de janvier, le test est remboursé par l’Inami.
Quid des adolescents et des jeunes adultes cancéreux ? Il faut une stratégie à long terme !
Les adolescents et jeunes adultes (AJA) atteints d’un cancer passent trop souvent inaperçus et nécessitent plus d’attention ainsi qu’une stratégie à long terme, avertit la fondation KickCancer (fondation de soutien à la recherche sur les cancers pédiatriques) lors d’une conférence de presse. Environ 2.300 d’entre eux reçoivent le diagnostic d’un cancer chaque année en Belgique. Mais ces jeunes patients peuvent parfois être soignés dans un service d’oncologie adulte dès leurs 16 ans. « À la clé, deux graves conséquences : leurs chances de survie sont parfois moins bonnes que s’ils étaient suivis dans un service spécialisé, d’une part, et le soutien psychosocial dont ils bénéficient ne correspond ni à leur âge ni à leurs besoins », explique Delphine Heenen, fondatrice de KickCancer, qui demande une meilleure politique et une meilleure organisation des soins. Kickcancer propose notamment que les médecins, le personnel infirmier et les oncologues prennent conscience que du profil spécifique de ces patients. D’autre part, elle estime qu’il faudrait renvoyer les jeunes patients vers un hôpital plus grand et plus spécialisé.
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