Le mineur est lui aussi consommateur de soins de santé et – plus fragile et démuni – il s’expose à recevoir des soins dont il n’est pas «demandeur».
Il y a donc un équilibre délicat à respecter entre l’intérêt du patient mineur, tel qu’il le perçoit lui-même, tel qu’il est mis en œuvre par son représentant légal, selon la manière dont l’un et l’autre sont aptes à collaborer avec le praticien.
Le contenu de l’information médicale sera peut-être davantage «cloisonné» entre le mineur qui entend intervenir utilement dans le choix des interventions, et son représentant légal qui devra le plus souvent assumer les répercussions financières des interventions.
Le refus ou le retrait de consentement exprimé formellement par le mineur prime sur le devoir du praticien de porter assistance.
Depuis 2014, l’euthanasie a été étendue aux mineurs. Une pratique bien encadrée par la loi et qui ne peut s’effectuée que sous certaines conditions très spécifiques.